La solution radicale d’entreprises américaines pour éviter le burn-out

Aux États-Unis, près de 60 % des salariés disent être fatigués par leur travail.  - Credit:Eric Audras / MAXPPP / AltoPress / Maxppp
Aux États-Unis, près de 60 % des salariés disent être fatigués par leur travail. - Credit:Eric Audras / MAXPPP / AltoPress / Maxppp

Obliger ses salariés à prendre des vacances. L'idée a fait son chemin aux États-Unis, auprès de patrons de PME comme de grandes entreprises, rapporte Courrier international. Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020, Goldman Sachs impose à ses collaborateurs deux semaines de repos par an. En parallèle, les ressources humaines de la banque d'affaires proposent un nombre de jours de congés payés illimité. Objectif ? Éviter un burn-out aux salariés et, pour l'entreprise, se retrouver face à une pénurie de main-d'œuvre.

Selon l'Association américaine de psychologie, environ la moitié des salariés américains ne profiteraient pas en totalité de leurs congés légaux. Par ailleurs, six employés américains sur dix déclarent être fatigués par leur travail, selon une étude de l'association.

Cela semble contre-intuitif, et pourtant, chez Goldman Sachs, « les salariés finissent par prendre moins de congés qu'avant », explique Ayana Horton, spécialiste londonienne en ergothérapie, à la BBC. En cause, une culture du travail ancrée profondément outre-Atlantique. Jusqu'à présent, les salariés qui prenaient des vacances avaient tendance à être pointés du doigt. Dans le même temps, si vous enchaîniez des heures de boulot sans aucune pause, alors vous pouviez espérer obtenir le titre d'employé du mois. Ce constat, We Are Rosie, une société de marketing basée dans le sud-est des États-Unis, l'a fait également. « Nous nous sommes rendu compte que les gens ne prenaient pas [...] Lire la suite