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Un soldat français tué au Mali dans des combats contre des groupes armés

Un soldat de la Force Barkhane au Mali (Photo d'illustration) - AFP
Un soldat de la Force Barkhane au Mali (Photo d'illustration) - AFP

Un soldat du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes a été tué jeudi matin au Mali, "lors de combats contre les groupes armés terroristes", ont annoncé l'Elysée et l'armée française.

"Le Président de la République a appris avec une très grande tristesse la mort du hussard parachutiste de 1ère classe Tojohasina Razafintsalama", a indiqué la présidence dans un communiqué.

"Un véhicule suicide chargé d'explosifs"

Le soldat du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes Tojohasina Razafintsalama a trouvé la mort lorsque "son engin blindé a sauté au contact d'un véhicule suicide chargé d'explosifs", a précisé la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué.

Lors de l'explosion, deux autres soldats constituant l'équipage du véhicule blindé léger, qui était en mission de reconnaissance, ont également été blessés et évacués dans un état grave vers l'hôpital militaire de Gao avant d'être rapatriés dans la soirée, a indiqué l'état-major à l'AFP.

Après l'attaque, "l'unité au contact a immédiatement engagé le combat. Dans le même temps, deux hélicoptères Tigre, puis un drone Reaper, ont été déployés afin d'appuyer les éléments au sol", a indiqué l'état-major des armées.

Macron "s'incline avec un profond respect"

Le président Emmanuel Macron "s'incline avec un profond respect devant le sacrifice de ce militaire, mort dans l'accomplissement de sa mission au service de la France", a indiqué l'Elysée. "Il salue l'engagement, le courage et la détermination de nos militaires déployés au Sahel et leur renouvelle son entière confiance pour le succès de leur mission".

Son décès porte à 43 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l'état-major.

Ces derniers mois, l'armée française et celles des pays du G5 Sahel ont multiplié les offensives au Sahel, en particulier dans la zone dite des "trois frontières" entre Mali, Niger et Burkina Faso. Elles ont revendiqué la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes au total, dont l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, en juin.

Article original publié sur BFMTV.com