La SNCF mise gros sur le low-cost

En 2013 à Paris.

Le transporteur s'est fixé pour objectif d'attirer un voyageur sur quatre à bord de ses ses trains Ouigo à petit prix. Et peut-être de les faire partir de Paris.

Cap sur le billet de train au prix moyen de 25 euros. La SNCF mise gros sur l’offre à bas coût et espère, d’ici trois ans, transporter 26 millions de passagers sur ses trains «Ouigo», contre 5,2 millions en 2016 et 7 millions prévus en 2017. Lancée il y a trois ans, cette offre low-cost de la SNCF a piqué toutes les recettes qu’avaient adoptées des compagnies aériennes. Les rames ont été densifiées afin d’atteindre 600 sièges au lieu de 450. Il n’y a qu’une seule classe et tous les suppléments sont payants : bagages, mais aussi les prises (2 euros) pour recharger son téléphone ou son ordinateur.

Cette nouvelle orientation est guidée voire dictée par l’évolution de la concurrence et les contraintes financières de la SNCF. Face à la montée en puissance du transport en bus et du covoiturage, le TGV classique perd des parts de marché, d’autant que ses tarifs sont jugés trop élevés. Les nouvelles lignes à grande vitesse Paris-Bordeaux et Paris-Rennes vont d’ailleurs renforcer cette perception, puisque le prix moyen augmente dans une fourchette comprise entre 6 et 10 euros. Parallèlement, l’entreprise publique doit faire face à un programme d’investissement particulièrement élevé sous forme d’achat de nouvelles rames SNCF, facturées 25 millions d’euros pièce par Alstom.

Augmentation du nombre de rames

Or, en 2016, les recettes tirées des ventes de billets n’ont couvert que 73% des investissements. Pour autant, le transporteur ne peut plus vraiment faire la jointure en ayant recours à l’emprunt car sa dette atteint déjà 7 milliards d’euros. «Notre modèle économique actuel ne nous permet pas de financer nos investissements», constate Rachel Picard, la directrice générale de la branche voyage de la SNCF.

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L’avenir passe donc par la conquête de nouveaux clients, en jouant (...)

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