Publicité

SNCF: la droite gênée aux entournures

Laurence Sailliet, une des porte-parole du parti Les Républicains, en février 2018.

Avec la réforme du statut des cheminots, le gouvernement met en oeuvre ce dont elle rêvait… Pour autant, LR se garde bien de soutenir la majorité, sans, évidemment, encourager les futurs grévistes.

En d’autres temps, la droite, RPR, UMP et aujourd’hui dans sa version LR conduite par Laurent Wauquiez, aurait dénoncé la «gréviculture à la française», tapé à bras raccourcis sur les syndicats qui «prennent les usagers en otage» (l’expression a tout de même été utilisée par le président du Sénat, Gérard Larcher). Mais ça, c’était avant… Avant que la droite ne se retrouve sur les bancs de l’opposition et que le mouvement social ne se mobilise contre Emmanuel Macron et son gouvernement. A trois jours de la grande journée de manifestation de la fonction publique et alors que la grève dans les transports se profile, les porte-parole de LR se sont bien gardés, lundi, de tout commentaire. «Nous ne sommes pas là pour commenter les grèves. Elles traduisent une incompréhension face aux réformes envisagées par le gouvernement», a ainsi lancé Geoffroy Didier.

«Un gouvernement qui se comporte comme un actionnaire»

En fait, la droite souffre du syndrome de 1995 et d’un Juppé Premier ministre se revendiquant «droit dans ses bottes». Sur la table à l’époque: une réforme de la Sécurité sociale et des régimes de retraites spéciaux dont celui des cheminots, déjà. Un dossier sur lequel Juppé avait été contraint de reculer face à la pression de la rue. «Bien sûr nous avons toujours été pour une réforme du statut des cheminots», prend soin de préciser Laurence Sailliet, autre porte-parole de LR, sans pour autant condamner les mouvements sociaux des semaines à venir. «Pour le moment nous ne connaissons pas le détail des réformes. Nous nous exprimerons sur chaque point précis», botte-t-elle ensuite en touche, se retrouvant presque à justifier la grève. «Il y a quand même quelques interrogations sur cette réforme de la SNCF qui est pour après après-demain, notamment avec la fermeture envisagée (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Législatives partielles : La République en marche accumule les déboires
Contre le racisme, Edouard Philippe annonce un nouveau coup de collier
A Paris, une marche contre les violences policières et les discriminations
Corse: le projet du gouvernement «très en deçà des attentes», selon Simeoni
Partielles: «Une sanction claire de la politique de Macron» pour LR