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Smic, baisse des charges… Une campagne à l’assaut des bas salaires

L'augmentation du smic, une promesse (habituelle) de campagne.
L'augmentation du smic, une promesse (habituelle) de campagne.

« La première mesure que nous proposons pour la France, c?est d?augmenter le smic de 20 % », déclarait Fabien Roussel, candidat du Parti communiste à la présidentielle, lors d?un rassemblement à Stalingrad dimanche 21 novembre. Loin d?être le premier à faire des promesses aux smicards, Roussel emporte, pour l?instant, l?enchère lancée à gauche. Mais, bien au-delà de la gauche, la revalorisation des petits salaires est dans de nombreux programmes pour 2022. En revanche, les ambitions, comme les stratégies, divergent.

À gauche, la hausse du smic fait consensus. Reste à voir quel candidat proposera le plus gros chiffre pour se démarquer des autres et prouver sa bonne volonté. Fabien Roussel met la barre haut : le smic, actuellement de 1 258 euros net (1 589 euros brut), serait ainsi porté à « 1 500 euros net, 1 800 euros brut », annonce le candidat. + 20 %, c?est une augmentation deux fois supérieure aux promesses de Yannick Jadot, candidat EELV, et d?Arnaud Montebourg, qui se sont engagés à une hausse de 10 %. À peine plus ambitieux, Jean-Luc Mélenchon promet dans son programme d?augmenter le smic de 11 %. Moins précise, Anne Hidalgo parlait fin octobre d?une revalorisation de l?ordre de 10 à 15 %.

« D?un côté, vous augmentez le pouvoir d?achat des personnes au smic ; de l'autre, vous augmentez le coût du travail pour les entreprises. »Éric Heyer

Des promesses qui, pour Éric Heyer, économiste et président de l?Observatoire français des conjonctures économi [...] Lire la suite