Publicité

Smart Africa : Les 5 enjeux de la révolution numérique

Au premier rang, de g. à dr., à partir du 5e : Lacina Koné, directeur de Smart Africa, Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali, Paul Kagame, président du Rwanda, et Uhuru Kenyatta, président du Kenya, à Kigali le 15 mai.

Avec 4 000 participants au sommet Transform Africa, la mutation technologique, désormais bien engagée, est essentielle pour l’avenir du continent.

Un outil pour plus de transparence Avec un projet sur quinze ans à hauteur de 1,5 milliard de dollars, le Ghana s’est imposé comme le modèle continental en matière de digitalisation des services de l’Etat. « En plus d’élever le niveau de formation des agents et d’améliorer l’efficacité des procédures, cette mutation renforce la confiance des citoyens dans leurs institutions, de plus en plus transparentes et actives dans la lutte contre la corruption », explique la très dynamique ministre ghanéenne de la Communication, Ursula Owusu-Ekuful. « Ce qui nous manque aujourd’hui, ce sont de jeunes développeurs et analystes, et c’est ce sur quoi nous voulons mettre l’accent au Ghana », poursuit-elle, en citant les incubateurs qui fleurissent dans la capitale depuis quelques années. James Gabriel Claude, CEO de Global Voice Group - l'entreprise qui a accompagné le gouvernement ghanéen dans sa mutation digitale - est confiant : « Le continent a fait un bon énorme et tellement rapide en si peu de temps. Certains gouvernements fonctionnaient encore uniquement au papier avant d'enclencher la transformation de leurs services. »

Lire aussi:Des écoles high-tech pour la jeunesse africaine

Un écosystème attractif pour les Gafam Les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) commencent à placer leurs billes sur le continent. En avril 2019, Google a implanté à Accra son premier centre de recherche en intelligence artificielle. Avec une communauté de 140 millions d’utilisateurs en Afrique, Facebook a, de son côté, choisi de miser sur l’amélioration de la connectivité en installant plus de 800 kilomètres de fibre dans le nord de l’Ouganda, et un projet similaire est à venir au Nigeria en plus des programmes de formation(...)


Lire la suite sur Paris Match