«Le slogan "Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre" est un leurre», assure Stéphane Le Foll
Les discussions entre les partis de gauche s'intensifient depuis mercredi. Objectif : s'entendre, pour mieux s'unir en vue des législatives , les 12 et 19 juin prochains. Au sein du Parti socialiste, tous ne sont pas d'accord avec un potentiel accord avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon . À commencer par Stéphane Le Foll, maire du Mans. Le socialiste était l'invité de la matinale d'Europe 1 jeudi. "C'est un intérêt d'appareil à court terme", a-t-il estimé au micro de Sonia Mabrouk, insistant sur le fait que les négociations se jouent "sur 165 circonscriptions gagnables par la gauche".
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15 à 20 circonscriptions pour le PS dans le futur accord
"On est loin des 284 nécessaires pour avoir une majorité", a-t-il jugé. À cet égard, "le slogan 'Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre' est un leurre", selon l'ex-ministre de l'Agriculture de François Hollande . Il a également annoncé qu'en "contrepartie du soutien du Parti socialiste" à des candidats de La France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon octroyera "entre 15 et 20 circonscriptions", soit "ce que les socialistes représentent encore aujourd'hui". Des circonscriptions qui ont la "capacité, avec leurs [députés] sortants, de pouvoir" les gagner. "La stratégie d'Olivier Faure est d'assurer ces 15/20 circonscriptions, parmi lesquelles, j'imagine, il y aura la sienne", a supposé Stéphane Le Foll.