Six policiers accusés d’injures racistes et de violences bientôt relaxés ?
La cour d’appel de Paris a requis jeudi la relaxe totale de six policiers d’Asnières jugés pour l’interpellation musclée d’un Égyptien en avril 2020.
Une interpellation polémique qui avait provoqué l'indignation. L'avocate générale de la cour d'appel de Paris a requis jeudi 14 septembre au soir la relaxe totale de six policiers d'Asnières (Hauts-de-Seine) poursuivis pour injures racistes et violences lors de l'interpellation d'un Égyptien en avril 2020, qualifiant le dossier de « cirque […] auquel il est bon de mettre fin ».
L'intervention de ces fonctionnaires, cinq hommes et une femme, avait fait scandale car, filmée par un riverain, la vidéo diffusée sur Internet le lendemain montrait notamment un des policiers dire qu'« un bicot comme ça, ça nage pas ». Au cœur du premier confinement, plusieurs individus sont suspectés de vol sur un chantier en banlieue parisienne. À l'arrivée de policiers, trois personnes prennent la fuite et, dans sa course, Samir E. plonge dans la Seine.
Rattrapé sur l'autre rive, l'Égyptien, alors âgé de 29 ans, est interpellé sous les sarcasmes des policiers. Menotté et emmené au fourgon, il affirme avoir ensuite été victime de coups portés par les policiers. Une accusation battue en brèche par le ministère public jeudi.
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Des peines sévères en première instance
Si le médecin qui avait vu l'homme interpellé au cours de sa garde à vue « n'a rien mentionné (dans son rapport), c'est qu'il n'y avait rien à constater et donc que ce monsieur n'avait pas été l'objet de violences », a estimé l'avocate générale.
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