Les six conseils de «Libé» à Myriam El-Khomri

Myriam El-Khomri et son prédécesseur au ministère du Travail, François Rebsamen, le 2 septembre 2015, à l'Elysée.

Tout juste nommée au ministère du Travail, la nouvelle locataire de la rue de Grenelle va devoir user de qualités si elle veut durer à ce poste sensible

François Hollande et Manuel Valls ont donc choisi Myriam El-Khomri pour remplacer François Rebsamen au ministère du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. La benjamine du gouvernement, 37 ans, jusqu’ici secrétaire d’Etat à la Ville, hérite d’un poste sensible : réussir – et incarner – la baisse du chômage promise par le chef de l’Etat, s’attaquer aux chantiers de la réforme du code du travail, de l’assurance chômage et du compte personnel d’activité… Libération a donc décidé de prodiguer quelques conseils à la nouvelle ministre pour tenir rue de Grenelle.

1 - Etre une ministre fiable (devenir «hollandaise»)

Rebsamen en a fait la première qualité d’un locataire de la rue de Grenelle : «Cette fonction réclame d’être en contact permanent et en totale harmonie avec l’Elysée et Matignon», a-t-il expliqué mi-août au Parisien. Puisque le président de la République a lié sa candidature en 2017 à une baisse «crédible» du chômage, il n’était pas question d’avoir un ministre du Travail en lequel Hollande n’avait pas confiance. D’ailleurs, les deux premiers occupants de la rue de Grenelle – Michel Sapin et François Rebsamen – font tous les deux parties du premier cercle «hollandais». Avec El-Khomri, Hollande et Valls n’ont pas choisi une «hollandaise». Le chef de l’Etat l’a rencontrée pour la première fois lors d’une visite dans le XVIIIe arrondissement de Paris où elle est élue. La Parisienne n’est pas une de ses fidèles mais elle ne s’est jamais liée à une famille socialiste précise, restant étiquetée «mairie de Paris» auprès d’Anne Hidalgo dont elle a été – très vite – l’adjointe à la Sécurité. «Elle n’a pas passé de temps dans le parti. Elle s’est concentrée sur son travail d’élue», rappelle une de ses camarades au PS. Mais en un an au secrétariat d’Etat à la Ville, la jeune femme a pu démontrer sa fiabilité et son côté (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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