Cambrioleur au marteau : six ans après la mort de sa sœur, Irène Frain « pleine d’espoir » sur l’avancée de l’enquête
Le samedi 8 septembre 2018, Denise Le Pohon, la sœur aînée de l’écrivaine Irène Frain, a été agressée à son domicile de Brétigny-sur-Orge, en Essonne, par celui que l’on surnomme depuis « le cambrioleur au marteau ». Âgée de 79 ans, elle a succombé à ses blessures sept semaines plus tard, à l’hôpital. Depuis, sa sœur cadette se bat pour que justice lui soit rendue et selon les informations du « Parisien », l’enquête pourrait être transférée au pôle Cold case de Nanterre.
Paris Match. Comment réagissez-vous à cette possibilité ?
Irène Frain. « Que l’enquête sur la mort de ma sœur soit transférée au pôle Cold case de Nanterre, qui se penche sur les affaires non élucidées, je l’espère vivement. Tant que ce n’est pas acté, je n’y crois pas vraiment, mais j’ai quand même beaucoup d’espoir. Cela prouve bien la force de la parole et des mots.
De nombreuses raisons d’espérer
Qu’attendez-vous de cette nouvelle enquête ?
Il y a des personnes clés qui n’ont jamais été interrogées, comme le pasteur de l’église évangélique que ma sœur fréquentait, qui était présent au moment de la mise sous scellée de la maison pour une raison qui m’échappe. Il y a aussi la personne avec qui elle avait rendez-vous le lendemain de son meurtre et qui a harcelé ma famille pour aller vérifier qu’elle allait bien…
On a un profil : il s’agit d’un homme plutôt jeune, de corpulence normale, à la peau noire, mesurant entre 1,70 m et 1,80 mètre. Je sais aussi que le téléphone de l’homme qui a tué ma sœur a bo...