Simon Coleman (France 2) - Jean-Michel Tinivelli : "J’espère que cette deuxième saison plaira au public"

Le planning de « tonton Simon », pour cette nouvelle saison, est-il toujours aussi chargé ?

Jean-Michel Tinivelli : Carrément ! Ses neveux ont grandi… et les problèmes aussi. Simon est, par exemple, confronté à un amoureux de Violette qui débarque à la maison. Face à ça, il est toujours autant à l’ouest et réagit en décalage, avec sa maladresse sympathique et généreuse. Après les trois premiers épisodes, je craignais la répétition, mais on a réussi à le faire évoluer, et ça fonctionne d’autant mieux que l’on a ajouté un fil rouge intéressant : Victoria, sa belle-soeur, menace de lui prendre la garde des enfants…

Il semble tout de même avoir pris ses marques, jusqu’à gagner un joli tablier rose à son nom !

Oui ! Il reste en apprentissage, mais il commence à prendre du galon et ses neveux lui offrent ce petit cadeau qui lui va bien ! (Rires) C’est un détail important. Il aurait été étrange que Simon continue de cuisiner avec le tablier de leur maman décédée. Les enfants sont inconsolables et la série montre que, malgré tout, on ne remplace pas les parents. Elle balance pas mal d’émotions et c’est ce qui fait aussi sa richesse.

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Qu’est-ce qui attend Simon au commissariat ?

Les enquêtes sont centrées autour de faits divers et sont plutôt classiques. Ce qui est singulier, c’est la façon dont Simon Coleman et sa partenaire les mènent. Ils ont un côté auguste-clown blanc. Même si elle s’assouplit un petit peu, Chloé Becker (Flavie Péan, ndlr), reste assez rigide, ce qui permet à mon personnage de faire des pas de côté. Je tiens à ce qu’il reste crédible, mais ce qui me plaît vraiment, c’est de pouvoir le moduler, lui apporter de l’humour et de la spontanéité.

Est-ce la même chose sur le plateau ?

Simon Coleman et moi-même avons trouvé des copains au commissariat. Il a régné une sorte de magie collective : on a réussi à se rencontrer, à s’écouter, à jouer ensemble et à se marrer. Quant aux gamins, ils sont très gentils avec moi, ils m’appellent même tonton ! Je m’amuse...

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