Que signifie "monter sur ses grands chevaux" ?
En France, nous avons une ribambelle d’expressions animales. Bien sûr, il y en a qui ont une connotation négative. "Traiter quelqu’un comme un chien" est synonyme de maltraiter. Faire une "vacherie", c’est faire un sale coup, et "prendre la mouche", se vexer. Aussi, une personne très têtue est souvent surnommée "tête de mule". Est-ce que vous avez déjà entendu quelqu’un reprocher à autrui de monter sur ses grands chevaux ? Si vous ne savez pas d’où cela provient ni ce que cela signifie, laissez-nous vous expliquer.
Il faut revenir au Moyen Âge pour comprendre l’origine de "monter sur ses grands chevaux". À l’époque, le moyen de transport était le cheval. Les bêtes et leur équipement différaient selon l’usage. Il y avait le sommier ou "bête de somme", qui portait les bagages et les armes. Il y avait le palefroi, qui servait pour les voyages, pour les parades, et en tant que monture des femmes. Enfin, il y avait le destrier, le cheval de combat. C’était un cheval de race, et surtout de grande taille, parfait pour observer le terrain et dominer l’adversaire. "Monter sur ses grands chevaux" avait donc un sens littéral, celui de partir au combat sur des destriers. Pour l’anecdote, les chevaux de bataille s’appelaient ainsi parce que les écuyers les amenaient à leur chevalier en les tenant par la main droite.
Dans la transition de "monter sur ses grands chevaux", entre le sens littéral du Moyen Âge et le sens figuré moderne, l’Italie du XVIe siècle fournit une deuxième hypothèse, ou (...)
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