« Sexiste, discriminatoire et violant le droit du travail » : le concours Miss France trainé en justice par une association féministe

Alors que la grande élection de Miss France 2022 se rapproche – elle aura lieu le 11 décembre prochain à Cannes -, les organisateurs doivent faire face à une affaire inattendue qui pourrait leur coûter cher. Ils sont en effet poursuivis devant le tribunal des prud’hommes par une association féministe qui accuse notamment le concours d’être « sexiste » ainsi que « discriminatoire » et « de violer le code du travail ».

Dans son communiqué annonçant le lancement des poursuites, Osez le féminisme pointe ainsi du doigt les critères d’admissibilité à l’élection tels que la taille (1,70m minimum), le fait de ne pas avoir d'enfant, de ne pas être mariée ou encore de ne pas avoir de tatouages ou de piercings. Trois femmes, ex-prétendantes à la couronne de Miss France, se sont jointes à l’association féministe pour intenter cette action en justice contre les sociétés Miss France et Endemol Production. Ces dernières affirment ainsi ne pas avoir pu concourir du fait des critères exigés par Miss France.

« Endemol utilise des femmes pour fabriquer un programme audiovisuel extrêmement lucratif tout en bafouant le droit du travail », affirme par ailleurs le communiqué d’Osez le féminisme qui rappelle que le code du travail interdit « toute forme de discrimination relative aux mœurs, à l'âge, à la situation de famille, à la grossesse, aux caractéristiques génétiques, aux opinions politiques et à l'apparence physique ». S’appuyant sur une juris... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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