Sex list : pourquoi garder une liste de ses partenaires sexuels ?

Sex list : pourquoi garder une liste de ses partenaires sexuels ?

Méthode pour ne rien oublier ou tableau de chasse ? Les avis divergent, mais pourtant, le principe est le même : de nombreuses personnes conservent une liste – sur papier, dans leurs smartphones ou dans leurs têtes – de toutes les personnes avec qui elles ont eu des rapports sexuels. Mais pourquoi faire, au juste ?

Il y a quelques années, dans Secret Story, un candidat avait pour secret avoir plus de 700 conquêtes à son tableau de chasse. Le jeune homme avait à l'époque expliqué avoir gardé la liste de toutes les femmes avec qui il avait eu un rapport sexuel. Le principe avait choqué quelques personnes, notamment à cause du nombre très élevé, et pourtant : le fait de garder une sex-list n'est pas si rare.

"Oui, j'ai une sex-list" : les adeptes nous expliquent pourquoi

Stéphanie fait partie des femmes qui conservent effectivement une liste de leurs partenaires passés. Elle a accepté de nous expliquer sa démarche : "J'ai commencé tard par rapport au début de ma vie sexuelle, j'ai compilé ma liste il y a quelques années seulement. Il ne faut pas y voir une démarche égocentrique, juste une façon de se souvenir. A partir du moment où tu partages un moment intime et plaisant avec quelqu'un, je ne trouve pas ça anormal de vouloir me rappeler du prénom de la personne."

Sophie, elle, a une démarche différente : elle assume pleinement le côté "tableau de chasse" de sa liste : "Je garde un carnet depuis mon adolescence, chaque fois que je dépasse une nouvelle dizaine, j'y vois une certaine fierté. D'ailleurs, je ne garde pas que les noms, je mets aussi une note à mes partenaires." Léa, elle, met sa liste sur le compte de sa mauvaise mémoire : "Sinon, je sais que je vais en oublier", soupire-t-elle.

Pour la coach de vie et sexologue américaine Alexandra Quinn, le principe des sex-lists est plutôt sain : "Il faut les voir comme un guide, ou un livre de règles. Se rappeler de ses partenaires et de ce que l'on a fait avec eux, c'est aussi une façon de faire le point sur ce que l'on aime, ce que l'on n'aime pas, et ce que l'on refuse d'accepter." Sans oublier l'aspect pratico-pratique : "D'ailleurs, en cas de MST détectée tardivement, ce genre de liste peut permettre de retrouver les partenaires à prévenir pour ne pas mettre leur santé en péril..."

La sex-list, ils sont contre : mais pourquoi ?

Alors qu'on pourrait croire que ce genre de liste serait plutôt une idée masculine, rares sont les hommes interrogés à en avoir une... Ou tout du moins, à l'assumer. "Ça fait trop coureur, tombeur, mec pas fiable", affirme Guillaume. Du coup, le jeune homme préfère garder sa liste dans sa tête. "Certains comptent les moutons pour s'endormir, moi je me rappelle de mes partenaires, c'est plus sympa. Mais comme ce n'est pas en version écrite, ça ne compte pas comme une sex-list, si ?" s'interroge-t-il.

Loan, elle, ne voit pas l'intérêt d'en dresser une : "Franchement, il y a des partenaires que je préfère oublier. Les mauvais coups, par exemple. Si je n'arrive pas à me souvenir du nom d'une personne avec qui j'ai couché, c'est que l'expérience n'était tout simplement pas mémorable, voilà !" Un point de vue qu'Alexandra Quinn comprend tout à fait : "Il n'est pas étonnant de vouloir oublier les mauvaises expériences... A condition bien sûr de tout mettre en oeuvre pour ne pas les répéter."

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