“Severance”, “The Pitt”, “Full Moon”… que voir et écouter cette semaine ?
“Severance”, la série au bureau inquiétante
La presse américaine est de nouveau conquise par Severance. La saison 2 de la série de science-fiction, débutant ce 17 janvier sur Apple TV+, suit toujours des employés de Lumon industries qui ont accepté de se faire poser un implant cérébral séparant leur mémoire en deux. Le tournage a été très coûteux, comme l’explique The Daily Telegraph. Mais “l’attente en valait la peine”, selon Variety, tant ce nouveau volet parvient parfaitement à “cultiver un étrange sentiment d’irréalité”.
“The Pitt”, des urgences très frénétiques
Cette nouvelle série, diffusée depuis le 10 janvier sur Max, récolte de nombreux éloges dans la presse américaine. Les fans des légendaires séries Urgences, Dr House ou Grey’s Anatomy y trouveront leur compte. Chaque épisode de The Pitt retrace une heure de la journée d’un service des urgences à Pittsburgh qui travaille à un rythme effréné. Bien qu’éprouvante à certains moments, la série “est un cadre idéal pour donner à voir un échantillon assez représentatif de l’humanité réuni dans l’adversité, et en profiter pour glisser quelques commentaires sur l’état de la société et la vie politique”, analyse le Los Angeles Times.
“Je suis toujours là”, un film sur la dictature au Brésil
Le nouveau long-métrage du Brésilien Walter Salles est sorti en France ce 15 janvier. Je suis toujours là met en scène le traumatisme subi par la famille d’une des plus célèbres victimes de la dictature militaire au Brésil (1964-1985) : l’ancien député travailliste Rubens Paiva, disparu depuis son arrestation en 1971. Un film émouvant, qui a rencontré un énorme succès dans le pays et rappelé que les blessures du passé restaient vives, soulignent les médias brésiliens. En présentant les combats d’Eunice Paiva, sa veuve, le film ouvre une “fenêtre sur le passé”, “se concentrant toujours sur les ombres qui planaient autour de la maison” de cette “famille déchirée” et longtemps surveillée par les agents de la dictature, estime le site Omelete.