La Serbie est en deuil. En moins de 48 heures, dix-sept citoyens sont décédés sous les balles, lors de deux tueries - mercredi et jeudi - qui ont horrifié les Serbes. Leur président, Aleksandar Vucic, a promis ce vendredi un « désarmement presque complet de la Serbie ».

Après la fusillade de mercredi, le Président avait déploré « l’un des jours les plus difficiles dans l’histoire contemporaine » du pays. Ce jour-là, un garçon de 13 ans a ouvert le feu avec une arme semi-automatique, dans une école de Belgrade. Huit de ses camarades – dont une jeune fille de nationalité française − et le gardien de l’établissement sont morts. Le lendemain, un homme a tué huit personnes dans trois villages proches de Mladenovac, à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale, à bord d’une voiture en mouvement.

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Après l’arrestation du suspect de cette deuxième fusillade, Aleksandar Vucic a annoncé une révision du permis de port d’armes légères, outre les armes possédées par les chasseurs, dont l’objectif sera de réduire leur nombre de quelque 400 000 à « pas plus d’entre 30 000 à 40 000 ». Le Président a par ailleurs annoncé que le gouvernement s’attaquerait aussi au problème de la possession illégale d’armes.

Dans ce pays d’environ 6,8 millions d’habitants, plus de 765 000 armes sont détenues légalement, dont quelque 360 000 armes de chasse, selon les données présentées par le chef d’État. Un grand nombre d’armes à feu ...

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