Ce "serait une très bonne chose": Washington encourage une conversation entre Xi et Zelensky

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden, le 28 novembre 2022 à la Maison Blanche. - Jim Watson
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale rattaché au président Joe Biden, le 28 novembre 2022 à la Maison Blanche. - Jim Watson

Une conversation entre le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue chinois Xi Jinping "serait une très bonne chose", a déclaré jeudi un porte-parole de la Maison Blanche. Les Etats-Unis, favorables, l'"encourag(ent)" depuis longtemps, a-t-il ajouté.

"Nous pensons qu'il est très important que les Chinois entendent le point de vue des Ukrainiens et pas seulement celui de (Vladimir) Poutine", a indiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

Une première depuis l'invasion de l'Ukraine

Les deux dirigeants n'ont pas échangé depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais l'organisation d'une conversation semble se préciser. Fin février, Volodymyr Zelensky avait dit prévoir une rencontre avec son homologue chinois, une possibilité renforcée par l'annonce lundi par le Wall Street Journal du fait que Xi Jinping prévoyait de parler au président ukrainien.

Selon le journal, cette discussion pourrait avoir lieu après la visite de Xi Jinping à Moscou la semaine prochaine.

Pékin n'a ni condamné, ni soutenu explicitement l'offensive russe en Ukraine, tout en apportant un appui diplomatique à Moscou.

Position d'alliée de la Russie

Le 24 février dernier, un an jour pour jour après le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine, Pékin a publié un document en 12 points appelant notamment Moscou et Kiev à tenir des pourparlers de paix.

Mais si la Chine cherche à s'imposer comme médiateur dans ce conflit, sa position d'alliée de la Russie la disqualifie aux yeux des Occidentaux, qui soutiennent l'Ukraine.

Accusée récemment par les Etats-Unis d'envisager de fournir des armes à la Russie, la Chine a fermement démenti.

Article original publié sur BFMTV.com