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Sept à huit - "Quelle histoire de fou !", "Très émouvant", "Quel portrait incroyable" : Vincent Lagaf' se confie sur ses origines et bouleverse les internautes

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Dans un nouveau "portrait de la semaine" diffusé sur "Sept à huit", l'animateur star de TF1 s'est confié comme rarement sur son histoire. (Capture d'écran TF1)

Ce dimanche 9 avril, "Sept à huit" a consacré son portrait de la semaine à celui qui a été pendant près de quinze ans l’un des animateurs télé préférés des Français : Vincent Lagaf'. Avec une mère biologique qui l’a baptisé Franck six mois avant de le confier à l'assistance publique, Franck a passé toute sa vie à chercher cet amour maternel dont il a été privé étant bébé. Un amour qu’il n’a jamais ressenti avec ses parents adoptifs. Sa quête a fini par payer. Ce portrait de la semaine réalisé par Audrey Crespo-Mara et Cyril Thépenier a particulièrement ému les internautes.

Derrière chaque clown se cache une tristesse. Ce dimanche soir, Vincent Lagaf' s'est fait confié à Audrey Crespo-Mara à l'occasion d'un nouveau portrait de la semaine de "Sept à huit" diffusé sur TF1. L'animateur s'est fait connaître auprès du grand public en tant qu'humoriste dans l'émission "La Classe" sur France 3, avant de devenir un animateur phare de TF1 en présentant des jeux emblématiques tels que "Le Bigdil" et "Le Juste Prix". Aujourd'hui, il officie sur RMC Découverte avec l'émission "SOS garage". Récemment, il a sorti un livre autobiographique intitulé "Je m'appelais Franck", dans lequel il évoque ses véritables origines.

Car avant de divertir plusieurs millions de Français chaque soir de la semaine à la télévision, Vincent Lagaf' s'appelait Franck. Petit garçon inconsolable, mal-aimé, y compris par ses parents adoptifs, Franck est un bébé confié à l'assistance publique à l'âge de six mois. "Il y a un moment où ma mère sait pertinemment qu'elle ne va pas s'en sortir, elle ne pourra jamais subvenir à mes besoins donc elle prend la décision courageuse, sage, de dire "il faut qu'il aie sa chance donc je le confie" explique l'animateur à Audrey Crespo-Mara. Le petit Franck va ainsi passer plus de deux ans au sein de l'orphelinat de Mont-Saint-Aignan. Aujourd'hui encore, la vedette de télévision de 63 ans se souvient encore des cris qu'il entendait alors dans cet établissement : "Je me souviens des cris de ce bout de chou qui appelle, ce n'est pas un caprice, c'est de la détresse. Quand je suis retourné à l'assistance de Mont-Saint-Aignan il y a une dizaine d'années et que j'ai entendu ces pleurs... c'est un appel au secours !" lance-t-il à la journaliste.

VIDEO - Vincent Lagaf’ : “Quand il a su que ma mère était enceinte, mon père a essayé de la faire avorter”

Plus tard, le petit Franck va finalement être adopté par un couple qui ne pouvait pas avoir d'enfant. Ce couple décide alors de changer le prénom du garçonnet : désormais, ce dernier ne se fera plus appeler Franck mais Vincent. Avec du recul, l'animateur explique être choqué par cette décision : "On te retire ton identité. Aujourd'hui, si je vais dans la rue et que j'entends "Franck !", je vais tourner la tête" confie-t-il. Audrey Crespo-Mara fait ensuite écho au contenu du livre de l'animateur. Selon elle, ses parents adoptifs n'auraient pas eu un besoin viscéral de donner de l'amour mais plutôt un besoin social d'avoir des enfants. Une remarque soutenue par Vincent Lagaf' : "Je ne me souviens pas avoir entendu mon père me dire "je t'aime". (...) Je n'ai pas ce souvenir de la main qui te prend pour te protéger, non, je me souviens de la main qui t'emmène parce qu'il ne faut pas te perdre mais je n'ai pas ce truc que j'ai fait à mon fils pendant des années" confesse-t-il. Idem du côté de sa mère adoptive qui avait même tendance à l'oublier partout, même en voiture. En détaillant son passé, l'animateur fait également part de quelques gestes brusques de la part de son père qui ne tolérait pas la moindre mauvaise note.

"Il a gagné sa place dans le coeur des Français pour longtemps"

Bien plus tard, après avoir été G.O au Club Med, le jeune Vincent va rencontrer le succès qu'on lui connaît. Un succès qui, bien que plaisant, ne panse en rien ses profondes blessures. Interrogé sur son éventuelle quête de sa mère biologique, Vincent Lagaf' répond : "J'avais besoin de savoir si j'étais un enfant issu du viol ou d'un inceste." Déterminé à retrouver sa mère biologique, l'humoriste va recevoir l'aide d'un procureur : ce dernier lui donne son acte de naissance, son suivi médical et l'adresse de sa mère biologique. Les retrouvailles avec cette dernière sont d'abord violentes. Après avoir fait 1000 km dans la nuit avec sa compagne Nathalie, Vincent Lagaf' se retrouve devant le domicile de sa mère et se fait chasser. Une nouvelle tentative lui permettra finalement de nouer le contact avec sa mère qui lui révèlera toutes ses origines tout en lui touchant la main du bout des doigts à de nombreuses reprises. Cette dernière lui confiera également avoir donné le prénom de "Franck" à deux de ses fils qu'elle a eus plus tard. Des gestes qui ont prouvé à l'animateur tout l'amour que lui porte sa mère. Des gestes qui l'émeuvent aujourd'hui encore.

Ce portrait de la semaine, particulièrement fort, a ému de nombreux internautes.

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