Sept à huit : "ils lui ont flingué sa vie" "il est encore traumatisé" Thierry Beccaro se confie sur les séquelles de son enfance, les twittos ébranlés

Ce dimanche 31 octobre dans Sept à huit sur TF1, Thierry Beccaro s'est confié sur ses traumatismes d'enfant maltraité dans le cadre d'une interview choc. L'occasion de révéler au public ses grandes fragilités et son addiction aux médicaments. Des confidences sincères qui ont beaucoup touché les twittos.

Capture écran TF1 direct/ Sept à huit
Capture écran TF1 direct/ Sept à huit

Après l'émouvant témoignage d'Amel Bent sur sa fausse couche la semaine dernière, le portrait de Sept à Huit était ce dimanche 31 octobre consacré à Thierry Beccaro. A l'occasion de la sortie de son livre Ma résilience à moi, sur son enfance traumatisante auprès d'un père violent et les addictions qu'elle a engendrées, l'ancien animateur TV a accepté de répondre aux questions très intimes d'Audrey Crespo-Mara. Vêtu de noir et les yeux apeurés semblant revivre chaque scène racontée, il s'est souvenu de la terreur permanente dans laquelle il a grandi : "j'ai été le petit garçon le plus gentil ...Mais ma seule trouille était que ma sœur était là, je la suppliais de ne pas faire pipi à sa culotte pour ne pas le contrarier. La peur toute simple, vous ne savez pas pourquoi tout à coup ça vous tombe dessus.. Ce n'était pas la petite fessées, c'était la raclée".

L'animateur a aussi dépeint toute l'imprévisibilité de ce père pouvant passer des coups de poing aux mots d'amour. "Après les coups il pouvait venir m'embrasser dans lit et me dire 'je t'aime'. C'était machiavélique, terrible. Cela aussi ça vous fracasse, là ça vous rend fou...". Sur twitter, ce récit a donné lieu à de nombreux commentaires révoltés, bien conscients que de nombreux enfants subissent le même sort.

Mais ce qui a aussi beaucoup fait réagir, ce sont aussi les conséquences de cette enfance maltraitée dans la vie de Thierry Beccaro encore des décennies après. Malgré une psychanalyse de dix ans, il a évoqué cette peur qui est "tout le temps là". "Si vous saviez comme la peur m'a accompagné et m'accompagne encore. Peur d'aller à une soirée, de prendre l'avion, […] de s'engager etc. Tout ce à côté de quoi vous passez à cause de cela...". Ainsi que son incapacité à "accéder au bonheur et à l'insouciance" et à faire face aux conflits, qui le "plongent dans une tristesse infinie".

Avec beaucoup d'humilité, celui-ci a également expliqué avoir développé une dépendance aux anxiolytiques suite à une grave dépression. Des produits qu'il conserve toujours sur lui en cas de besoin, mais dont il aimerait pouvoir aujourd'hui se passer. Une double peine qui a profondément affecté les internautes dont certains ont souhaité lui témoigner sans tarder leur affection.