Sept à huit - "Du grand n'importe quoi", "C'est si compliqué de s'exprimer sur ça ?", "Hallucinant", "Séquence lunaire" : Miss France 2025 refuse de commenter le procès Mazan et choque les internautes

Le dernier Sept à huit avant Noël était diffusé ce dimanche 22 décembre sur TF1. Mais le magazine d'information présenté par Harry Roselmack, ne s'est pas pour autant aligné sur l'ambiance légère des fêtes. Les téléspectateurs ont ainsi pu découvrir un premier sujet coup de poing sur l'épilogue du procès des viols de Mazan. Ce jeudi 18 décembre, Dominique Pelicot qui a violé et fait violer sa compagne Gisèle par une cinquantaine d'hommes, a écopé de la peine maximale de 20 ans de réclusion. Revenant sur ce procès historique, le reportage comportait notamment quelques interviews de co-accusés en plein déni. Comme cet homme qui reconnaît avoir eu un rapport sexuel avec Gisèle Pélicot sans son consentement, mais refuse d'utiliser le mot "viol". Ou celui qui pensait normal de se contenter de l'accord de Dominique Pélicot pour jouir du corps de sa femme inanimée. Ou encore celui qui dit avoir été manipulé par cet homme "directif".

Contre toute attente, ce procès glaçant a également été évoqué dans un second reportage : celui sur la nouvelle Miss France Angélique Angarni-Filipon. Après son sacre le 14 décembre dernier, la Martiniquaise de 34 ans fait ses premiers pas dans le monde médiatique. Et, entre journaux télévisés, séances photo dans Paris, interviews radio ou déjeuner avec les anciennes Miss France etc, son année débute sur les chapeaux de roues.

"Il n'y a pas de neutralité à avoir quand on parle de viols"

Plus expérimentée que ses prédécesseuses, Angélique Angarni-Filipon ne semble pas particulièrement intimidée de se retrouver au centre de toutes les attentions. Qu'elle se trouve dans le métro parisien pour un shooting ou dans un hôtel de luxe, l'hôtesse de l'air semble comme un poisson dans l'eau dans son nouveau rôle. Mais celle-ci n'en est pas pour autant à l'aise avec toutes les questions posées par la presse. Ainsi, les journalistes de Sept à huit qui l'ont suivie, ont décidé de l'interroger sur le procès de Dominique Pélicot.

Et alors que Cindy Fabre, nouvelle directrice de la société Miss France, grimaçait en entendant la question, Miss France 2025 a refusé de commenter le sujet. "Je ne suis pas à l'aise... Je ne suis pas encore à l'aise, là je viens d'être élue, j'ai pas forcément envie... ", a-t-elle répondu, soutenue en ce sens par sa chaperonne. Et cette dernière d'ajouter : "Miss France se doit parfois de rester neutre sur certains sujets, même si ça n'empêche en rien ses propres convictions et ses combats". Des propos reformulés par la voix-off du reportage, qui a elle évoqué le devoir de Miss France de rester la plus "consensuelle possible".

Mais sur le réseau social X, les internautes ont fulminé. Beaucoup d'entre eux ont reproché à Angélique Angarni-Filipon d'avoir capitalisé sur sa maturité et son éloquence, pour finalement refuser de prendre la parole sur un sujet crucial. Pour ces utilisateurs de X, la volonté de conserver une neutralité ne doit pas s'appliquer à cette affaire inqualifiable.

D'autres internautes ont refusé de condamner la miss. Selon eux, la Martiniquaise a simplement respecté les règles du comité, demandant aux reines de beauté de ne pas s'exprimer sur des affaires judiciaires. Certains ont même reproché aux journalistes de Sept à huit d'avoir voulu la coincer, en l'interrogeant sur le sujet.

Vidéo. Miss France 2025, ses aveux sur sa vie sentimentale