Sept à huit - "C'est inhumain", "C'est pire que les prisons", "C'est de la maltraitance" : ces images chocs des "appartements cercueils" choquent les internautes

Les conditions de logements des habitants de Hong Kong, dénoncé par le sujet de Sept à Huit de ce dimanche 6 octobre, ont scandalisé les internautes.

Les conditions de logements de certains Hongkongais sont dramatiques.
Les conditions de logements de certains Hongkongais sont dramatiques.

Le choc. Dans l'émission de Sept à Huit de ce dimanche 6 octobre, présentée par Harry Roselmack, les téléspectateurs ont pu découvrir une autre facette de Hong Kong. En effet, entre un sujet sur le mondial de la frite et le portrait d'Adèle Exarchopoulos, un sujet sur la crise du logement sur le territoire indépendant situé au sud de la Chine. En effet, son centre urbain est victime d'une hausse des prix record : le prix du mètre carré a atteint 25 000 euros, soit trois fois plus qu'à Paris. Pour la location d'un trois pièces dans le centre, il faut compter pas moins de 7000 euros. Là-bas, le marché immobilier n'est pas encadré et il existe peu de logements sociaux. Pour de nombreux habitants, c'est bien trop élevé pour leurs moyens, surtout pour les personnes âgées qui touche des pensions dérisoires.

Ils doivent donc trouver un logement à la hauteur de leur budget. Certains se retrouvent alors dans "des appartements cercueils" : des placards de quatre planches de bois, de moins de deux mètres carré. Un locataire se confie sur sa détresse : "J'ai envie de me pendre. On tourne en rond. Si je n'avais pas la télé, je parlerais avec le mur. C'est l'horreur" explique t-il à la caméra. Ici, dans 40 mètres carré, il y a 18 boîtes numérotées. Mais la taille n'est pas le seul problème : les pièces sont totalement vétustes. Forte humidité et installations électriques dangereuses : y vivre comporte de réels risques pour la santé.

Dans l'exemple présenté dans le sujet, les 14 locataires se partagent un frigo et une douche. D'autres logements ne sont pas composés de "boîtes" mais de véritables cages dans lesquelles chacun dort. Un homme de 70 ans qui y vit depuis longtemps explique qu'il faut se faufiler par un trou pour y accéder. "J'ai perdu mes deux meilleurs amis du Covid. L'un habitait dans cette cage et l'autre est mort dans cette cage-là" raconte t-il pour expliquer les conséquences de vivre ce lieu. À Hong Kong, cette situation est dramatique : un senior sur trois vit dans ces conditions de pauvreté extrême. Sur X, les téléspectateurs étaient sidérés par cette situation.

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