Sept à huit - "Ce papa me fend le cœur", "Une dignité exemplaire", "Que c'est dur..." : les internautes très émus par le témoignage d'Olivier dont le fils a été fauché par un chauffard récidiviste
Ce dimanche 15 décembre, dans le magazine d'information "Sept à huit" présenté par Harry Roselmack sur TF1, les téléspectateurs ont découvert plusieurs reportages poignants, dont le "Portrait de la semaine" d'Audrey Crespo-Mara. Cette dernière a recueilli le témoignage bouleversant d'Olivier Le Bossé, un père endeuillé qui livre un combat pour la justice après la mort de son fils, fauché à vélo par un chauffard récidiviste.
À son entame, le magazine dominical présenté par Harry Roselmack a débuté par une immersion dans l'effervescence des fêtes de fin d'année. Les équipes de "Sept à huit" ont d'abord exploré les coulisses des enseignes discount, où chaque centime compte dans les négociations entre PDG et grossistes pour proposer des cadeaux de Noël à prix mini. Le contraste est saisissant avec le reportage suivant au Bon Marché de Paris, temple du luxe où les prix s'envolent pour une clientèle aisée. L'émission s'est ensuite intéressée au travail minutieux des inspecteurs d'hygiène dans le commerce alimentaire, révélant des réalités parfois alarmantes : crasse, présence de rongeurs et manquements graves aux normes sanitaires. Mais c'est le "Portrait de la semaine" d'Audrey Crespo-Mara qui a particulièrement ému les téléspectateurs...
VIDÉO - Découvrez la "Minute d'Harry Roselmack"
Olivier Le Bossé s'est confié avec une dignité remarquable sur la perte tragique de son fils Quentin, 28 ans, mortellement percuté à vélo le 1er novembre 2024 à Flourens (Haute-Garonne) par un conducteur sous l'emprise de la cocaïne. Un drame d'autant plus révoltant que l'automobiliste était un récidiviste, déjà condamné un an plus tôt pour conduite sous stupéfiants.
Face à Audrey Crespo-Mara, ce père endeuillé revient sur les circonstances du drame : "Mon fils revenait d'une promenade à vélo avec son ami. Sur le chemin du retour s'est présentée une côte. C'était quelqu'un de très prudent, il portait un casque, un gilet et des gants jaunes pour être tout à fait visible des conducteurs."
Dans son témoignage, Olivier dépeint le portait du chauffard a ôté la vie à son fils, un artisan électricien d'une quarantaine d'années qui conduisait une voiture allemande puissante au moment des faits. Révolté, le père de Quentin explique que l'homme n'en est pas son premier délit : "Ce qui est terrible, c'est que ce n'est pas la première fois qu'il est testé positivement à la cocaïne. Il y a à peu près un an, cet individu, ce tueur, a été contrôlé positif à la cocaïne et à l'alcool, c'est ce qu'on appelle un récidiviste. La condamnation a été sans effet car un an après, on le retrouve au volant."
Olivier Le Bossé dénonce avec force l'insuffisance des sanctions : "Retrouver quelqu'un qui a été condamné un an après sous cocaïne, c'est quand même difficile à comprendre. C'est de fait un permis de tuer qui lui a été délivré. On laisse des gens, en connaissance de cause, conduire sous cocaïne, on les laisse récidiver. Y a-t-il un suivi de ces personnes, des contrôles réguliers pour s'assurer qu'elles ne récidivent pas ? Visiblement non, il y a un grand manque."
Dans un calme impérial, il alors exprime son incompréhension lorsqu'il évoque les suites judiciaires : "Il est ressorti libre, même pas de bracelet électronique, rien. Peut-il conduire ? Vaquer à ses occupations librement ? Prendre les siens dans ses bras ? Moi, mon fils, il est enfermé dans une boîte qu'on appelle une tombe."
Avec émotion, il dépeint le portrait de son fils disparu : "C'était Quentin, 28 ans, aimant la vie, le sport, ses amis. Il est parti trop tôt. C'était un fils très aimant, très attentif. Il demandait toujours comment on allait. Il a un frère cadet à qui il manque énormément."
Déterminé à faire évoluer la législation, Olivier Le Bossé plaide : "Que ce jugement serve d'exemple et qu'il fasse réfléchir la société et nos politiques sur la nécessité de faire évoluer cette loi qui qualifie un tel acte d'homicide involontaire en homicide routier. Il faut que la modification de la terminologie s'accompagne d'un alourdissement des sanctions pour que vraiment cela soit exemplaire."
L'automobiliste risque jusqu'à 7 ans de prison s'il est condamné, une peine que le père juge dérisoire : "C'est une goutte d'eau dans un océan de douleurs abyssal."
Un mois après le drame, la douleur reste vive : "Je survis, nous survivons. On se bat pour notre fils, pour que de tels drames ne se reproduisent plus. Lui n'est plus là, on ne peut plus le serrer dans nos bras. Ce sont des discussions sur les souvenirs que nous avons avec notre fils. Ce sont des discussions sur tous les possibles auxquels nous n'aurons plus accès à cause de ce tueur : continuer à voyager, passer des fêtes de famille ensemble et ça, c'est insoutenable. Il a tué un avenir, pas seulement celui de mon fils. Il a écarté tout un champ de possibles, de projets que nous avions. Ce que nous souhaitons, c'est que ce tueur s'endorme tous les soirs et se lève tous les matins en pensant à ce qu'il a fait."
Malgré sa peine immense, Olivier Le Bossé puise sa force dans le souvenir de son fils : "Ce qui nous aide à vivre, c'est de savoir que Quentin nous aurait demandé d'être fort. Je sais que je vais devoir mener ce combat pour faire en sorte que pour les autres cela ne se reproduise plus."
Face à ce témoignage poignant, les internautes n'ont pas tardé à exprimer leur soutien et leur indignation sur X. Entre émotion et colère, ils dénoncent unanimement la clémence de la justice face aux chauffards récidivistes et saluent le courage d'Olivier Le Bossé dans son combat pour faire évoluer la loi. Les messages de compassion se multiplient, bouleversés par la dignité de ce père endeuillé qui, malgré sa douleur, se bat pour que d'autres familles n'aient pas à vivre ce drame.
#Septahuit #Toulouse
Ce papa toulousain est dune dignité exemplaire 🙏
Respect 😢 https://t.co/wJWK0bYegm— 🇫🇷 Agathe 🇫🇷 (@Agathe1602) December 15, 2024
Ce papa me fend le coeur #septahuit
— Carla GP 🇮🇹 🇲🇨 (@carla__gp) December 15, 2024
La France n’est pas le pays des droits de l’homme mais le pays des droits des criminels #septahuit pic.twitter.com/xGTLjUNf2J
— sagapö (@sagap32672003) December 15, 2024
Il faut que l’homicide routier soit inscrit en cas de conduite sous emprise de produit.
Ce n’est pas involontaire quand on sait que c’est interdit.
Demain si une personne 🟣 une autre personne quand on est sous stup ou autre elle sera quand même jugé de crime.#septahuit #7a8— Max' (@Maxoouuuu91) December 15, 2024
Mon cœur est lourd face à ce reportage. #septahuit
— ju. (@justine94723283) December 15, 2024
"Mon fils il est enfermé à tout jamais dans une tombe"
Que c'est dur d'entendre ça dans la bouche d'un Papa...#SeptàHuit— Giraffe💫 (@Giraffe0717) December 15, 2024
Insoutenable!!! comme Palmade qui dans 1 an est dehors #SeptAHuit
— lahupette (@lahupette) December 15, 2024