Sept à huit - "Bonjour les pigeons", "Je comprends pas cette passion", "Quelle tristesse", "Le délire" : un reportage sur le business des colis perdus consterne les internautes

Ce dimanche 29 décembre, Harry Roselmack présente un nouveau numéro de "Sept à Huit", le magazine d'information hebdomadaire de TF1. Au programme de cette édition, plusieurs reportages sur la société française et ses enjeux actuels, avant de laisser place au portrait de la semaine d'Audrey Crespo-Mara consacré à Artus. Mais c'est un sujet sur l'étonnant business des colis perdus qui a particulièrement fait réagir les internautes.

Dans son reportage consacré au business des colis perdus,
Dans son reportage consacré au business des colis perdus, "Sept à huit" a suivi le parcours d'acheteur de Romain, un adepte de ce commerce d'un nouveau genre. (Capture d'écran TF1)

En ce dernier dimanche de l'année, le magazine d'information "Sept à Huit", présenté par Harry Roselmack, propose un nouveau tour d'horizon de l'actualité française. Pour cette édition, les équipes se sont intéressées aux préparatifs du réveillon à petits prix dans l'hypermarché le moins cher de France, à Harly dans l'Aisne. Les caméras ont également suivi le quotidien de Nina Métayer, sacrée meilleure pâtissière du monde, dans sa conquête d'un milieu traditionnellement masculin. Le portrait de la semaine d'Audrey Crespo-Mara met à l'honneur l'humoriste Artus, qui revient sur le succès de son film "Un p'tit truc en plus". Mais c'est un autre sujet qui a particulièrement fait réagir les téléspectateurs sur les réseaux sociaux.

VIDÉO - Découvrez la "Minute d'Harry Roselmack"

Le reportage consacré au business des colis perdus suit notamment Christine et Annie, deux amies qui s'essaient pour la première fois à ces achats atypiques. La pioche se révèle plutôt maigre pour le duo qui découvre, pour 27 euros, un remonte-sein, un chauffe-biberon et un bracelet de montre. William, un commercial du secteur interrogé par les équipes de Sept à Huit, achète ces colis perdus par tonnes auprès de logisticiens du monde entier, principalement en Chine, avant de les revendre à ses clients. Il propose notamment des lots de 10 kilos pour 108 euros, mais prévient : "Il n'y a pas de grandes marques dans ces colis, il n'y aura jamais de téléphone Apple, Samsung ou des marques de luxe... Un article au-delà de 300 euros n'est jamais dans ces colis." Sarah et Romain, eux, sont des habitués de ces ventes. Pour leur troisième achat du mois, le couple investit 216 euros et découvre des projecteurs LED, une montre connectée et une horloge décorative. "C'est impressionnant. Quand on tombe sur certaines choses, on se dit 'comment les gens ont fait pour acheter ça ?'" confie Romain. Une quarantaine d'articles sont ainsi destinés à la revente, mais les estimations des bénéfices potentiels ne dépassent pas les 4 euros.

PUBLICITÉ

Cette pratique suscite de vives réactions sur X. "Cette folie d'achats de colis perdus est symbolique de la médiocrité de l'époque ! Se plaindre des fins de mois difficiles et aller dépenser pour des colis dont on n'a pas besoin", s'insurge une internaute. Un sentiment partagé par de nombreux autres twittos : "C'est de la surconsommation, achetez quand il n'y a pas de besoin... je ne comprendrai jamais". D'autres pointent l'absurdité du concept : "T'achètes un colis perdu pour ensuite revendre les choses qu'il y avait dedans qui ne t'intéressent pas ! Achète directement ce dont tu as besoin comme ça t'es tranquille !"