Sept à huit - "Comment peut-on profiter du malheur des gens ?", "Elle est ouf cette histoire", "Quel malaise" : les internautes choqués par une arnaque à la location

Ce dimanche 18 août 2024 sur TF1, les téléspectateurs de Sept à huit ont pu découvrir un reportage affligeant. Sur le sujet des pénuries de locations immobilières, celui-ci évoquait une arnaque imparable mise au point par une jeune femme à Paris. Les internautes en ont été stupéfaits.

Capture écran TF1 direct/Sept à huit
Une arnaque à la location fait halluciner les internautes
Capture écran TF1 direct/Sept à huit Une arnaque à la location fait halluciner les internautes

Harry Roselmack proposait un sujet sur la pénurie des locations immobilières ce dimanche dans Sept à huit sur TF1. En trois ans, le nombre de biens à louer en France a été divisé par deux. En cause notamment : la multiplication des locations en Airbnb, beaucoup plus rentables pour les propriétaires. De quoi mettre en difficulté de nombreuses personnes souhaitant trouver un toit, à l'instar de Mathieu, cuisinier dans un Ehpad, obligé de dormir dans sa voiture. Père de deux enfants dont il a la garde un week-end sur deux, celui-ci refuse d'informer sa famille de sa situation. Seul un ami est dans la confidence. Comble de l'histoire : pour accueillir dignement ses enfants le week-end, il loue un Airbnb...

Cette pénurie de locations inspire les personnes les plus malhonnêtes. Face à la détresse des personnes en recherche, des arnaques sont mises sur pied. Les téléspectateurs ont ainsi fait la connaissance de Camille, qui cherchait un appartement avec une amie à Bordeaux. Afin de maximiser ses chances, la jeune femme a décidé dé se tourner vers un marchand de liste, une société qui permet d'obtenir des contacts de propriétaires en exclusivité.

Mais malheureusement, celle-ci a vite compris que les contacts en question ne correspondaient pas du tout à ses besoins : les propriétaires de la liste cherchaient des étudiants, ou encore refusaient les colocations. Camille a donc vu ses 210 euros d'investissement partir en fumée. Afin de vérifier les procédés de la société bordelaise, une journaliste de Sept à huit a tenté à son tour l'expérience. Très rapidement, elle a aussi constaté que les promesses de la société étaient basées sur des mensonges : à commencer par la soi-disant exclusivité de 24h. Parmi les propriétaires contactés, la moitié avaient déjà loué leurs biens. De plus, l'un d'entre eux a assuré à la journaliste n'avoir jamais signé de convention d'exclusivité.

Sur X, c'est une autre arnaque qui a le plus fait réagir les internautes. A Paris, où le nombre de locations a chuté de 74% en trois ans, un jeune couple a vu miraculeusement son dossier être accepté pour un 40m2 lumineux dans le 9ème arrondissement. Après de longues recherches, le professeur d'EPS et sa compagne community manager, ont été aussi surpris que soulagés d'avoir été choisis, dès le lendemain de leur visite.

Tout à leur joie, ils ne se méfient pas lorsqu'Anna, la propriétaire, leur demande de régler immédiatement la caution et le premier mois de loyer, soit la somme de 4350 euros. Toutes leurs économies. Le couple lui envoie la somme, et pose son préavis. Mais le jour de l'emménagement, plus de nouvelle de la fameuse Anna. Inquiets, ils tapent son nom sur Google, et découvrent avec stupeur un article à son sujet évoquant des arnaques à la location.

Car peu avant, l'un des piégés a découvert le pot-aux-roses. Michel, lui aussi sélectionné par Anna pour devenir l'"heureux" locataire de l'appartement, trouve la réponse trop rapide et décide de ne pas envoyer la somme. Soupçonneux, il vérifie les coordonnées bancaires de la propriétaire et découvre un compte à Grenoble. Il prévient la police et perce à jour l'énorme arnaque mise au point par la jeune femme : loin d'être la propriétaire, celle-ci se contentait de louer l'appartement en Airbnb et y organisait des visites pour tenter d'extorquer de l'argent aux candidats... Une histoire qui a outré les internautes.

Vidéo. Harry Roselmack révèle pourquoi il ne veut pas présenter de JT à l'avenir