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Du sens et des larmes à la Berlinale

Kim Min-hee dans «On the Beach at Night Alone», de Hong Sang-soo.

Outre un ours d’or attribué à une romance hongroise, un ours d’argent à «Félicité» d’Alain Gomis et le prix de la mise en scène à Aki Kaurismäki, le festival a récompensé l’actrice sud-coréenne Kim Min-hee, sublime dans le dernier Hong Sang-soo.

Disons-le tout de suite : on n’a pas vu On Body and Soul de Ildiko Enyedi, auquel le jury présidé par Paul Verhoeven a attribué l’ours d’or de la 67e Berlinale. On avait beau se souvenir que la cinéaste hongroise avait réalisé l’étonnant Mon Vingtième Siècle, caméra d’or en 1989, cette histoire d’amour dans un abattoir entre un homme et une femme se retrouvant dans leurs rêves sous la forme d’une biche et d’un cerf ne nous avait pas inspiré une confiance suffisante pour lui sacrifier une autre séance plus prometteuse. Il faut préciser que, sachant qu’il n’aura le temps de voir que vingt à trente films parmi les quelque quatre cents présentés ici, l’envoyé spécial à la Berlinale préfère se concentrer sur les sections où se nichent généralement les films spéciaux -le Forum et le Panorama- plutôt que de voir tous ceux de la compétition.

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Surtout quand cette compétition est capable de sélectionner des choses aussi médiocres que Joaquim de Marcelo Gomes ou Mr Long de Sabu. Par contre, on a déjà dit (lire Libération de mercredi) tout le bien qu’il faut penser de l’ours d’argent - Félicité, d’Alain Gomis -, et du prix de la mise en scène - l’Autre Côté de l’espoir, d’Aki Kaurismäki. Et nous nous réjouissons qu’ils n’aient pas été oubliés au palmarès.

Douleurs irréparables

Mais on a vu encore plus beau : On the Beach at Night Alone, le dernier film de Hong Sang-soo. Il n’a remporté qu’un prix, mais qui n’a rien d’incongru : celui de la meilleure actrice, attribué à l’extraordinaire Kim Min-hee. C’est l’un des plus magnifiques films du réalisateur coréen, et peut-être son plus émouvant. Lorsque le générique de début défile sur l’adagio du Quintette en ut majeur de Schubert, l’émotion est (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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