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La semaine où… Shimon Pérès est mort

Shimon Peres. 1998

Président d'Israël, prix Nobel de la Paix, il a été enterré vendredi à Jérusalem, en présence de nombreux chefs d'Etat.

Une image, mythique, de la carrière politique de Shimon Pérès : le 13 septembre 1993, derrière la Maison Blanche à Washington, Yasser Arafat serre la main de Bill Clinton, le président américain. Puis le leader de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) s’avance d’un pas et tend la main à Yitzhak Rabin, président d’Israël, puis à Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères. Le geste est accueilli par une clameur de la foule.

La signature des accords d’Oslo, résultats de négociations secrètes, fait naître d’immenses attentes dans l’espoir d’une résolution d’un conflit israélo-palestinien qui dure depuis 1948.

Accords d’Oslo et prix Nobel

Signe de l’optimisme à l’époque, Shimon Peres, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat sont tous trois récompensés du prix Nobel de la Paix l’année suivante.


Mais le bilan de Shimon Pérès ne saurait être résumé à cette image.

Natif de Vishneva en Biélorussie (à l’époque, Wiszniew en Pologne), il participe à la création de l’Etat d’Israël à la faveur de la Seconde Guerre mondiale. Directeur général du ministère de la Défense dès 1953 (et jusqu’en 1959), le futur homme d’Etat occupe toutes les plus hautes fonctions de l’Etat. Tour à tour ministre de l’Information, de la Défense, des Affaires intérieures ou des Affaires étrangères, il effectue également deux passages significatifs - plus un intérim - au poste de Premier ministre.

Membre du Parti travailliste pendant près de quarante ans, c’est finalement sous les couleurs de Kadima qu’il accède aux plus hautes fonctions de l’Etat en devenant président d’Israël en 2007.

Armement et colonies

Homme des armements, père du programme nucléaire israélien, il a largement contribué à bâtir le puissant arsenal militaire de son pays. Lors de son premier passage au ministère de la Défense, il a également encouragé le développement de colonies israéliennes en Cisjordanie (...)

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