Avec sa "semaine d'art", le Festival d'Avignon résiste malgré la crise sanitaire

La "semaine d'art en Avignon" devrait bien avoir lieu dans la cité des papes, du 23 au 31 octobre. L'insistant coronavirus avive les incertitudes alors que le couvre-feu touche de nombreuses métropoles françaises, mais pas le Vaucluse. "Tout peut arriver", dit Olivier Py, directeur du Festival d'Avignon, philosophe mais confiant alors qu'il sort lui-même d'une semaine d'isolement. Tout comme Roselyne Bachelot, il avait été déclaré cas contact lors des états généraux des festivals, qui se sont tenus à Avignon début octobre.

Places à 15 euros maximum

Le pari de lancer cet événement est symboliquement fort pour un secteur touché en plein coeur par les restrictions imposées par la pandémie, jusqu'au couvre-feu qui va contraindre d'annuler la plupart des spectacles malgré les précautions mises en place partout depuis la reprise. C'est aussi, rappelle Olivier Py, une bouffée d'oxygène pour Avignon : "C'est une des villes les plus pauvres de France et elle vit par la culture. On fait ça aussi pour eux, et les théâtres permanents du Off nous ont suivis."

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Ce "mini-In", fort de ses places à 15 euros maximum mais limité par ordre préfectoral à 5.000 spectateurs pour toute la semaine (contre plus de 120.000 payants en temps normal en juillet), a été imaginé dès l'annulation du Festival. "Ce rendez-vous décalé, auquel j'avais déjà pensé avant la pandémie car je suis partisan d'...


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