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Semaine décisive à venir pour le Brexit après un week-end riche en rebondissements

Les 27 Etats membres de l'Union Européenne commencent à se lasser des atermoiements britanniques sur la question du Brexit. Samedi, les députés choisissaient de ne pas choisir de valider l'accord trouvé par Boris Johnson avec Bruxelles. Dimanche, c'est le Premier ministre lui-même qui a jeté un peu plus le trouble sur les conditions de sortie de la Grande-Bretagne. L'ancien maire de Londres a fait parvenir non pas une mais deux lettres en Belgique. La première, non signée, demande le report de trois mois du Brexit conformément au Benn Act voté en septembre. La seconde, signée, refuse de respecter ce même délai. Un double message qui n'est pas du goût de l'opposition Sir Keir Starmer, Secrétaire d'Etat fantôme pour la sortie de l'UE compare Johnson à un enfant : " La loi est très claire. Il aurait dû signer une lettre, conformément à la loi. Il fait l'enfant. Mais si - et je ne pense pas que cela arrivera - mais si, à cause de ce qu'il a fait avec ces lettres, nous devions sortir sans accord, il en portera toute la responsabilité." Michael Gove, l'un des conseillers les plus proches de Boris Johnson, a, lui, réitéré que le Royaume-Uni quitterait bien l'Union le 31 octobre. "Nous allons partir le 31 octobre. Nous avons les moyens et la capacité de le faire. Samedi; certains ont voté pour retarder la décision, ils ont voté explicitement pour essayer de faire échouer ce processus et de le faire traîner. Je pense que personne n'est dupe et je vous assure que la détermination du premier ministre est absolue. Je suis d'accord avec lui là-dessus, nous devons partir d'ici le 31 octobre". Les discussions reprennent ce lundi à Westminster, Le vote tant attendu sur l'accord validé avec Bruxelles pourrait se tenir dans la journée. Mais à Londres ces derniers temps, on n'est pas à l'abri d'un énième rebondissement.