Une semaine après sa disparition en mer, Medhi Narjissi est toujours introuvable
Le monde du rugby, les habitants de Toulouse et tous ceux qui ont connu Medhi Narjissi pleurent le jeune homme, disparu en mer depuis mercredi 7 août. Parti se baigner avec ses camarades de l’équipe de France des moins de 18 ans au cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, le jeune rugbyman de 17 ans a été emporté par une vague et le courant. Neuf jours après les faits, la mer n’a pas rendu son corps à ses proches.
Un drame auquel la fédération française de rugby (FFR) a réagi avec la plus grande fermeté, jeudi 15 août, comme le rapporte France 3 Occitanie. L’institution a décidé « d’interrompre temporairement toute mission d’encadrement de l’ensemble du staff » de l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans dans l’attente des conclusions de l’enquête interne immédiatement lancée après la disparition de Medhi Narjissi.
Une baignade trop dangereuse ?
Or, selon les premiers éléments recueillis sur place par un membre de la Direction Technique Nationale (DTN), le site choisi pour une séance de récupération des joueurs présentait des dangers. Des risques qui étaient indiqués clairement à l’entrée de la plage par ces inscriptions : « Attention : courants d’arrachement. Baignade dangereuse ». Des risques qui étaient surtout accentués par un temps venteux et une mer houleuse.
La plage de Dias Beach, que « L’Équipe » qualifie de « difficile d’accès et hostile » serait notamment connue pour ses courants de retour ou « rip tide », formés par « la rencontre des eaux chaudes...