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Selon une ministre canadienne, l'UE se doit de sauver le CETA

La ministre canadienne du Commerce international, Chrystia Freeland, a déclaré samedi matin qu'il incombait à l'Union européenne de sauver le traité de libre-échange avec le Canada (CETA), qui a été rejeté par le parlement de Wallonie. /Photo prise le 13 octobre 2016 /REUTERS/Francois Lenoir

BRUXELLES (Reuters) - La ministre canadienne du Commerce international, Chrystia Freeland, a déclaré samedi matin qu'il incombait à l'Union européenne de sauver le traité de libre-échange avec le Canada (CETA), qui a été rejeté par le parlement de Wallonie. Selon Chrystia Freeland, le Canada est disposé à signer le traité et les négociations sur des points de détail sont terminées. "Nous avons fait notre travail. Nous avons bouclé les négociations sur un très bon accord. Désormais, la balle est dans le camp de l'Europe", a-t-elle déclaré après avoir rencontré à Bruxelles le président du parlement européen, Martin Schulz, et avant de repartir pour le Canada. Chrystia Freeland a quitté vendredi les discussions avec la Wallonie sur le projet CETA en déclarant l'UE incapable de conclure un accord international. Les 28 pays membres de l'UE soutiennent le CETA, mais la Belgique ne peut donner son feu vert sans avoir le soutien de ses composantes. Or, la Wallonie le rejette. Martin Schulz, qui n'est pas directement engagé dans les négociations sur le projet CETA mais entretient de bonnes relations de travail avec Chrystia Freeland, a vu le ministre-président de Wallonie, Paul Magnette, dans l'espoir de relancer le traité. "La porte est ouverte pour chaque mesure qui permette d'avancer, mais il est absolument clair que les problèmes actuels sont des problèmes européens", a dit Schulz avant sa rencontre avec Magnette. "Il y a encore du travail à faire de notre côté(...) mais j'ai très bon espoir que nous pourrons résoudre les problèmes que nous avons au sein de l'Union européenne". (Philip Blenkinsop et Alissa de Carbonnel; Eric Faye pour le service français)