Selon l'Ifop, les femmes sont bien plus fatiguées que les hommes !

Si le terme de charge mentale peut sembler récent (c’est la dessinatrice de BD Emma, avec son best-seller Un autre regard qui l’a popularisé), il a en réalité été inventé en 1984, par une sociologue qui a constaté l’effet délétère sur le mental de la cohabitation et de la superposition permanente de deux univers, l’un professionnel et l’autre domestique. Une dualité qui relève de la surcharge, et qui, dans les faits, concerne essentiellement les femmes (8 sur 10 seraient concernées), particulièrement celles qui travaillent et restent responsables non seulement des tâches domestiques et de cette fameuse "deuxième journée" (l’égalité du partage des tâches n’étant toujours pas établie au sein du couple), mais aussi de l’aspect logistique et organisationnel de la vie de famille. Un temps de "cerveau qui mouline" discret pour ne pas dire invisible, mais permanent, y compris pendant les vacances !

Une étude (Ifop, 2023) révélait ainsi qu’au retour des congés d’été, les femmes s’avéraient beaucoup plus souvent fatiguées (71 %) que leurs conjoints (52 %), car les tâches quotidiennes perduraient, et que 60 % d’entre elles se disaient préoccupées par les problèmes à gérer à la fin des vacances (contre 47 % des hommes). La tension cérébrale permanente de cette casquette "multitâche" ne disparaît pas le week-end (au contraire), et maintient en état d’alerte. Avec de vrais risques pour la santé, comme tout surmenage : fatigue importante ou permanente, douleurs diverses, nuits difficiles ou (...)

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