Selon Darmanin, il n'y a pas de « divorce entre la police et sa population »

« Je ne partage pas le fait qu'il y ait un divorce entre la police et sa population », a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, auditionné par la commission des Lois de l'Assemblée nationale (photo d'illustration).
« Je ne partage pas le fait qu'il y ait un divorce entre la police et sa population », a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, auditionné par la commission des Lois de l'Assemblée nationale (photo d'illustration).

Gérald Darmanin maintient ses positions. « Je ne partage pas le fait qu'il y ait un divorce entre la police et sa population », a déclaré le ministre de l'Intérieur, auditionné lundi 30 novembre par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, après une série de violences policières. « Il n'y a pas à renouer, ce fil n'a jamais été perdu, mais il y a à faire comprendre les difficultés que vivent les policiers et à comprendre aussi comment la population souhaite aujourd'hui l'exercice de la force légitime », a-t-il également indiqué.

Le ministre de l'Intérieur a aussi réaffirmé son soutien et sa confiance au préfet de police de Paris, Didier Lallemant. « Le préfet Lallement a un patron, c'est le ministre de l'Intérieur », a souligné Gérald Darmanin. « Je n'ai ni amour ni haine du préfet Lallement. (?) C'est un fonctionnaire travailleur, qui ne m'a jamais menti, qui dirige l'un des postes les plus difficiles de France. Et j'ai constaté depuis que je suis en poste qu'il ne faillit pas à ses fonctions », a-t-il encore dit.

Une « formation initiale plus importante » pour les policiers

Réaffirmant que les actes commis par les policiers mis en cause dans le passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler étaient « inqualifiables », Gérald Darmanin a estimé que « les individualités ne sont pas un tout » en prévenant qu'il « ne supporterait pas qu'on porte atteinte à l'institution de la police et de la gendarmerie ». « Pourquoi ces actes ? a-t-il poursuivi [...] Lire la suite