Publicité

En Seine-Saint-Denis, seulement un collégien sur deux sait nager

En Seine-Saint-Denis, seulement un collégien sur deux sait nager

L’heure est venue de se jeter à l’eau. En Seine-Saint-Denis, d’ici au mois de juin, une charte sera remise dans sa version définitive aux collectivités locales du département pour combler ses carences en matière d’accès à la natation. À l’origine du texte, un constat alarmant : à son entrée au collège, seulement un collégien sur deux du « 93 » sait nager, selon une étude réalisée en 2013-2014 par la direction des services départementaux de l’éducation nationale.

Les grandes lignes de la charte « Tous nageurs en Seine-Saint-Denis » ont déjà été présentées, le 14 avril, à l’occasion d’un colloque organisé dans les locaux du conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Parmi les organismes qui portent le texte, les sections locales du Comité national olympique sportif français (CNOSF), du Syndicat national de l’éducation physique (SNEP) ou encore de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT).

« Tout a un coût, mais tout a un sens, aussi »

Pour remédier à la situation, le texte dresse une liste de préconisations « non exhaustives ». Est ainsi demandé aux communes du département, pour chaque écolier, d’assurer « au minimum 30 heures de pratique avant son entrée en 6e ». Autres solutions avancées : « l’entrée gratuite des enfants (de 5 à 16 ans) au sein des piscines » ainsi que « l’augmentation des créneaux ouverts au public ». Autant de propositions que les collectivités seront libres ou non d’appliquer.

« Tout a un coût, mais tout a un sens, aussi », estime Hugo Pontais, secrétaire départemental du SNEP. Professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée de Pantin, le syndicaliste observe déjà à son niveau la bataille pour l’attribution des créneaux de nage entre écoliers, collégiens et lycéens, et grand public.

Si cette charte reste évidement facultative pour les collectivités, elle a déjà le mérite de dresser un état des lieux. Sans pour autant indiquer les statistiques des écoliers d’autres départements, le texte souligne un problème structurel (...)

Lire la suite sur lemonde.fr

JO 2016 : quel impact sur la physionomie de la ville de Rio de Janeiro ?
Inscrivez-vous aux newsletters du Monde.fr