Elle tente d'adopter un chat sur Le Bon Coin et se fait arnaquer de 1250 euros

Délestée de 1250 euros, la malheureuse n'a jamais reçu le chat promis

Trois ans après avoir récupéré un chat Bengal sur Le Bon Coin, une Seine-et-Marnaise a tenté de lui trouver un compagnon par le même biais, mais s’est retrouvée victime d’une escroquerie.

Son amour des félins lui a coûté très cher. En tentant d’adopter un chat via le site de vente entre particuliers Le Bon Coin, une habitante de la commune de Dampmart (Seine-et-Marne) s’est fait délester d’un montant de 1250 euros, sans jamais recevoir l’animal promis.

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En 2017, la Seine-et-Marnaise avait pourtant déjà employé le même moyen pour adopter un premier chat Bengal, avec succès, rapporte La Marne. C’est donc en confiance qu’elle a répondu, en décembre 2020, à une annonce du site proposant un chat de la même race à donner : “Nous ne vendons pas, nous cherchons juste une famille qui aime les animaux”, pouvait-on lire sur l’annonce en question.

Un système de carte prépayée non traçable

Rapidement, cependant, ses interlocuteurs vont lui demander de débourser des sommes d’argent de plus en plus élevées, en prétextant des formalités administratives pour l’envoi du chaton. “Ils m’ont dit qu’à cause du Covid, il fallait un transporteur spécial pour me l’envoyer, je devais payer 150 euros”, raconte l’amoureuse des félins.

Pour ce faire, les escrocs demandent à la victime d’utiliser un système de cartes prépayées (PCS), rendant impossible le traçage de l’argent envoyé. Dans les jours qui suivent, ils vont la convaincre de répéter la manœuvre pour payer notamment l’entretien du chaton. Au total, la Dampmartoise dépense 1250 euros, mais ne voit toujours pas arriver le chat promis.

“Je m'en veux d'avoir été si crédule”

Inquiète, elle va finalement constater, après quelques recherches sur internet, qu’elle n’est pas la première à s’être fait arnaquer de la sorte. Le 12 janvier, la dame dépose plainte contre les auteurs de l’annonce, qui, selon La Marne, n’ont toutefois pas arrêté de la solliciter pour la faire débourser encore plus d’argent.

“Je m'en veux d'avoir été si crédule, mais je ne pense pas être la seule, explique la victime, qui souffre d’un handicap de mobilité et vit dans une précarité encore accentuée par l’extorsion qu’elle a subi. Je voulais alerter pour que ça ne se reproduise pas car Le Bon Coin dit qu'ils ne peuvent rien faire. Ces voleurs jouent sur les sentiments des gens avec des chatons et profitent de la vulnérabilité des gens.”

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