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Seine-et-Marne : un homme condamné pour avoir piétiné à mort le chihuahua de sa compagne

L'accusé a été jugé coupable d'actes de cruauté envers un animal domestique (Photo : Getty Images) (Getty Images)

L'accusé affirme qu'il était "dans un monde parallèle" au moment où il a sauvagement tué l'animal de compagnie de sa petite amie.

Un déchaînement de violence qui reste inexpliqué à l'issue du procès. Ce lundi 14 novembre, le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne) a condamné un jeune homme âgé de 26 ans à un an de prison, dont neuf mois avec sursis, pour avoir tué la chienne de sa compagne.

Une scène de carnage

D'après Le Parisien, les faits se sont produits le 23 septembre dernier, dans la commune de Combs-la-Ville. Alors que sa petite amie était sortie faire du shopping, l'accusé s'est retrouvé seul avec Mia, une femelle chihuahua de 4 ans appartenant à cette dernière. À son retour dans l'appartement, la jeune femme a découvert une scène de carnage, "avec du sang sur les murs, le plafond, les meubles".

Ayant notamment constaté que sa boîte crânienne avait été "enfoncée", les vétérinaires qui ont examiné le cadavre de l'animal ont ensuite conclu que ce dernier avait été tué avec "acharnement". Arrêté par la police, le jeune homme a reconnu en garde à vue être l'auteur du massacre et a ensuite été déféré devant la justice.

"Mia s’est transformée en rat"

"J’étais dans un monde parallèle, a affirmé le jeune homme au cours du procès, qui s'est donc tenu ce lundi à Melun. Mia était devant moi, elle aboyait. Elle m’a fait peur. J’entendais des voix. L’une m’a dit de lui jeter de la terre. Je l’ai fait. Une voix m’a dit de lui jeter la plante. Alors j’ai jeté la plante sur elle. Mia s’est transformée en rat et j’ai commencé à l’écraser avec les pieds."

Le prévenu a ensuite décrit comment il avait littéralement piétiné l'animal "avec ses claquettes". "Je regrette profondément ce que j’ai commis mais, ce jour-là, je n’étais pas dans mon état normal, a plaidé le jeune homme, cité par Le Parisien. Comme si un corps étranger était dans mon corps. J’ai commis un truc que je n’aurais jamais pensé faire, moi qui n’ai jamais écrasé un chat ou un renard sur la route…"

"Il était de temps en temps jaloux car j’étais trop proche d’elle"

Soutenue dans son action en justice par pas moins de sept associations de défense des animaux, la propriétaire de la chienne massacrée a confirmé que son ex-petit ami ne s'était jamais montré violent envers Mia. "Mais il était de temps en temps jaloux car j’étais trop proche d’elle, a-t-elle ajouté. C’était mon bébé en fait !"

Jugé coupable d'actes de cruauté envers un animal domestique, l'accusé a finalement été condamné à douze mois de prison, dont trois mois ferme qu'il devra purger sous bracelet électronique. Il s'est par ailleurs vu signifier une interdiction définitive de posséder un animal de compagnie et devra verser d'importants dommages et intérêts : 6 999 euros au total à son ancienne petite amie, ainsi que 500 euros (plus un euro symbolique pour le préjudice moral) à chacune des sept associations qui se sont portées partie civile.

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