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Les secrets du "Salvator Mundi", l'introuvable tableau de Léonard De Vinci

Les uns l'assurent avec des airs de conspirateur : il est au frais dans un coffre des ports francs, à Genève. D'autres jurent savoir qu'il repose dans les réserves du Louvre, à Paris. Certains, encore, le croient caché dans quelque palais, au milieu des sables de la péninsule arabique. En réalité, tous ces excellents experts du marché international de l'art et connaisseurs des arcanes des monarchies du Golfe en sont réduits aux spéculations et aux rumeurs : nul ne sait réellement où se trouve le Salvator Mundi, le tableau le plus cher du monde depuis qu'il a été acquis chez Christie's le 15 novembre 2017 pour 450 millions de dollars par un adjudicataire anonyme.

La dernière œuvre attribuée à Léonard de Vinci, exhumée à l'aube du troisième millénaire après cinq siècles d'éclipse, a de nouveau disparu. Le Christ au regard vague émergeant des ténèbres, main droite bénissant le monde, main gauche tenant un orbe de cristal, est reparti dans l'ombre. Son histoire singulière, quelque part entre la performance de Banksy et l'escamotage de Houdini, débouche sur un épais mystère.

Un tableau acheté 1.175 dollars en 2005

Au printemps 2005, Alex Parish, un petit marchand d'art new-yorkais spécialisé dans la peinture italienne, consulte les sites Web des maisons de vente américaines. Parish fait partie de l'armée des sans-grade du marché de l'art, galeristes, experts et négociants qui écument les enchères à l'affût d'œuvres sous-évaluées qu'ils pensent pouvoir revendre à profit, avec l'esp...


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