Les secrets du pouvoir réconfortant des doudous

Un bébé de 21 mois joue avec une peluche.  - Credit:RICCARDO MILANI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Un bébé de 21 mois joue avec une peluche. - Credit:RICCARDO MILANI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Assurant le lien entre la maison, la crèche ou l'école, ou compensant l'absence du papa et de la maman, il est « l'objet transitionnel » par excellence. Déjà utilisé par les services hospitaliers, les pédopsychiatres ou les enseignants, l'ours en peluche n'avait pourtant pas encore révélé tous ses secrets.

Certains doudous sont-ils plus rassurants que les autres, et pourquoi ? La taille, la couleur, la douceur du poil entrent-elles en ligne de compte ? Un sourire le rend-il plus attendrissant ? Autant d'interrogations auxquelles l'étude parue le 30 janvier dans la revue The journal of Positive Psychology apporte des premières réponses.

« L'ours a une symbolique très forte depuis la préhistoire, c'est l'animal totem par excellence des sociétés occidentales. Au début des années 1900, les premières peluches étaient des ours, avant que l'Église ne lui préfère le lion », explique Thierry Brassac, médiateur au service culture scientifique de l'université de Montpellier et initiateur du projet. Dans le cadre de deux expositions autour du sujet à l'université, ce dernier organise depuis 2010 des ateliers avec des enfants pour expliquer le principe de la science de classification. « J'ai voulu creuser le sujet, ce qui a donné peu à peu naissance à un site participatif pour enregistrer les caractéristiques des peluches », explique-t-il.

Une méthode de classification des peluches

Thierry Brassac pousse encore plus loin l'expérience lors de la Nuit des chercheurs, en sept [...] Lire la suite