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La secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou juge "inacceptables" les accusations de viols la visant

La gynécologue Chrysoula Zacharopoulou, aujourd'hui eurodéputée LREM, le 27 juin 2016 à Paris - BERTRAND GUAY © 2019 AFP
La gynécologue Chrysoula Zacharopoulou, aujourd'hui eurodéputée LREM, le 27 juin 2016 à Paris - BERTRAND GUAY © 2019 AFP

La secrétaire d'Etat au Développement Chrysoula Zacharopoulou est visée par des accusations de viols. Elle les a dénoncées ce vendredi après-midi.

La secrétaire d'Etat au Développement, à la Francophonie et aux partenariats, Chrysoula Zacharopoulou a réagi aux accusations de viols portées contre elles, les jugeant "inacceptables et révoltantes ".

Deux plaintes pour viol, une pour violence

Celle-ci, gynécologue de formation, fait l'objet de trois dépôts de plainte. Dans le détail, les deux premières ont été déposées par des anciennes patientes pour viol, tandis que la troisième, signalée ce vendredi par le parquet de Paris, dénonce des violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public.

"Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes", a-t-elle ainsi déclaré dans un communiqué transmis par son avocat.

Elle dit avoir appris l'existence de ces plaintes par la presse

Disant avoir appris l'existence de ces plaintes par "voie de presse", Chrysoula Zacharopoulou se dit encore "choquée et profondément blessée" et assure n'avoir "jamais imposé le moindre examen à aucune de mes patientes sans leur consentement". "Je n'ai pas connaissance du contenu de ces plaintes, dont je souligne qu'elles ont été déposées dans les jours qui ont suivi ma nomination au gouvernement et qui concernent des consultations qui seraient intervenues il y a plusieurs années", souligne-t-elle encore selon le communiqué.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 27 mai, après le dépôt, deux jours auparavant, de la première plainte pour viol contre Chrysoula Zacharopoulou.

Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'affaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). La troisième plainte pour violences a été déposée jeudi, selon le parquet de Paris.

L'émission Quotidien, diffusée sur TMC, a recueilli le témoignage de cette patiente, qui dit avoir subi des "violences gynécologiques" lors d'un rendez-vous en 2018 avec Chrysoula Zacharopoulou pour soigner son endométriose, mal dont cette dernière est spécialiste.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - "Elle n'a pris aucun tact": une accusatrice de Chrysoula Zacharopoulou témoigne