La secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher : "A Whirlpool Amiens, Emmanuel Macron ne fuit pas la difficulté"

Arrivé jeudi à Amiens (Somme), pour rencontrer les étudiants dans un premier temps, Emmanuel Macron va rencontrer vendredi matin les ex-salariés de l'usine Whirlpool, condamnée après l'échec de la reprise par WN, la société de Nicolas Decayeux. Ce dernier s'était engagé à l'automne 2017 à réembaucher les salariés menacés de licenciement. Mais le projet, pourtant soutenu par l'Etat à hauteur de 2,5 millions d'euros, s'est soldé par le licenciement de 138 salariés le 19 août. "On va demander des comptes" à Emmanuel Macron, prévenaient les ex-salariés qui ont déjà défilé jeudi après-midi avant de tenter, sans succès, de parler au Président.

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"Les discussions seront franches vendredi", reconnaît Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie Bruno Le Maire. La responsable détaille auprès du JDD la position du gouvernement et rejette la faute sur Nicolas Decayeux : "C'est avant tout l'histoire d'un projet entrepreneurial qui a échoué."

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Aujourd'hui, il y a de l'incompréhension, voire du rejet. Cette colère, il faut l'accueillir.

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Pourquoi est-il important pour Emmanuel Macron de retourner sur place?
D'abord, pour rendre compte. Le Président ne fuit pas la difficulté. Pour ma part, j'ai suivi le dossier et j'ai rencontré tous les salariés, à deux reprises en assemblée générale, leur annonçant notamment que WN, c'était fini. Les discussions étaient très franches, l'émotion était très...


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