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Seconde fusillade à Jérusalem : Israël “à son plus haut niveau d’alerte”

C’est la “seconde attaque à Jérusalem en 24 heures”, déplore le Jerusalem Post. Un père israélien et son fils ont été blessés ce samedi 28 janvier lors d’une fusillade sur le site archéologique de la cité de David, dans le quartier palestinien de Silwan, non loin de la vieille ville. Selon le journal israélien, ils sont “tous les deux dans un état stable, mais ils présentent des blessures graves sur le bas du corps”. Le suspect, un adolescent de treize ans résidant à Jérusalem Est selon les informations de Maariv, “a rapidement été neutralisé par deux civils en possession d’armes avec permis et est désormais aux mains de la police”.

Comme le souligne The Times of Israel, l’incident “s’est produit seulement quelques heures après la tuerie de Neve Yaakov, où sept personnes ont trouvé la mort et trois autres ont été blessées”. Cette attaque, menée par un Palestinien de 21 ans dans un quartier de colonisation juive, est considérée comme la plus meurtrière qu’a connue l’État hébreu depuis l’attentat contre la yéchiva Mercaz Harav de Jérusalem en 2008. Elle a d’autant plus marqué les Israéliens qu’elle a été perpétrée pendant les prières du chabbat et non loin d’une synagogue, dans la soirée du vendredi 27 janvier.

Tensions accrues

Ces deux épisodes violents s’inscrivent dans un contexte plus général de tensions liées à la mort de neuf Palestiniens, lors d’un raid israélien dans le camp de réfugiés de Jénine. Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a ainsi déclaré que l’attaque de Neve Yaakov était “une vengeance et une réponse naturelle” à ces meurtres.

Deux tirs de roquettes ont par ailleurs été tirés depuis la bande de Gaza sur Israël, dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 janvier. Ces derniers ont été interceptés par le système de défense de l’armée israélienne qui, en riposte, a mené « de multiples frappes » sur l’enclave palestinienne, explique le site panarabe Al-Jazeera.

Selon plusieurs médias israéliens citant des sources policières, l’État hébreu est actuellement “à son plus haut niveau d’alerte”. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé les Israéliens à s’en remettre à l’armée et à la police, et à ne pas faire justice eux-mêmes.

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