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Sebastian en forme et en couleur

«Africana Cuantica II», 2013.

Après le fiasco de l’année du Mexique en France en 2011 suite au couac diplomatique lié à l’affaire Florence Cassez, la scène artistique mexicaine est de nouveau à l’honneur dans plusieurs lieux de la capitale. Le couple Diego Rivera et Frida Kahlo se partage l’Orangerie et le sculpteur Sebastian envahit la galerie parisienne Bensimon, dans le Marais.

Celui que l’on surnomme «le Calder mexicain» présente à l’occasion de la création contemporaine à Paris, un ensemble de nouvelles pièces notamment en bronze, intitulé, «Quantique». Comme le montre l’exposition, le travail d’Enrique Carbajal (1947), plus connu sous le nom de Sébastian, ne compte pas que des œuvres monumentales, géométriques aux couleurs vives.

«Durer 3». Photo courtesy gallery S. Bensimon

Tout autour, il propose des sculptures en plastique transformables (photo ci-dessus), façon Rubik’s cube, qui portent toutes des noms d'artistes célèbres : Dürer, Brancusi ou Leonardo. Ainsi que ses dernières créations, en bronze spécialement conçues pour le lieu, ces huit pièces sont éditées chacune à huit exemplaires. Sebastian présente également un ensemble d’objets aux formats plus réduits, sans cesser pour autant de jouer sur les formes géométriques, les emboîtements et la couleur, certaines sont des miniatures de ces gigantesques réalisations.

Gallery S. Bensimon, 111 rue de Turenne 75003 Paris. Jusqu'au 10 décembre. Plus d’informations sur leur site internet.



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