SCPI dans l'assurance-vie : ce qu'il faut savoir avant d'investir

Le régime d'imposition des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) peut se révéler prohibitif lorsqu'on investit en direct dans ces fonds immobiliers non cotés. Près de la moitié des revenus distribués est absorbée par les prélèvements sociaux et fiscaux dès la tranche d'imposition à 30 %, les loyers étant imposés dans la catégorie des revenus fonciers au barème de l'impôt sur le revenu (IR). D'où l'intérêt de recourir à l'assurance-vie pour maîtriser la fiscalité des dividendes versés par les SCPI.

Sous réserve de prendre un certain nombre de précautions, il faut d'abord avoir conscience que l'assurance-vie ne permet pas d'éviter totalement les commissions de souscription, comprises entre 8 % et 10 % hors taxes. Certains contrats permettent d'acheter les parts un peu moins cher, avec une décote de 2,5 % à 4,5 %, d'autres pas. "Ces supports sont très chargés à l'entrée : il faut avoir du temps devant soi pour les amortir, prévient Sébastien d'Ornano, ­président de Yomoni. Ils ne sont intéressants que si l'on y reste au moins huit ans sans en sortir." "C'est un investissement de long terme, peut-être plus encore que les marchés actions, complète Stellane Cohen, présidente ­d'Altaprofits. Ce qui n'empêche pas de bénéficier à tout moment, en cas de besoin, d'une ­disponibilité quasi immédiate, l'assureur étant tenu d'assurer la liquidité des parts."

La création d'un cercle vertueux

Pour Christian Cacciuttolo, président de l'Unep, la façon dont le contrat a été construit ...


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