Sciences Po Paris revoit son concours d'entrée

La façade de Sciences Po Paris. - Franck Fife AFP
La façade de Sciences Po Paris. - Franck Fife AFP

Finies les dizaines de rangées de candidats et candidates au centre d'examen. L'institut d'études politiques de Paris, plus connu sous le nom de Sciences Po, a dévoilé ce lundi dans Le Parisien les nouvelles modalités de son concours d'entrée.

"Des épreuves claires et lisibles, conçues pour donner leur chance à tous les meilleurs talents", explique l'école sur son site.

Première nouveauté et non des moindres: les candidats français devront désormais déposer leur dossier de candidature via la plateforme Parcoursup. Pour les candidats étrangers, ils devront postuler via le portail d'admission de Sciences Po.

Des épreuves écrites "personnelles"

Les différentes épreuves écrites à savoir l'épreuve d'histoire, l'épreuve à option (littérature et philosophie, mathématiques ou sciences économiques et sociales) et l’épreuve de langue étrangère disparaissent au profit de trois écrits dits "personnels".

Pour Frédéric Mion, directeur de l'institut, ce nouveau concours écrit "va conduire des élèves qui ne l'osaient pas à se présenter".

Le candidat ou la candidate devra dans un premier temps exposer ses activités et ses centres d'intérêts, il ou elle devra ensuite défendre par écrit sa motivation et enfin répondre à une question personnelle qui lui sera adressée au moment de la candidature.

Le jury d'admission s'appuyera par la suite sur la "perfomance académique et la trajectoire du candidate", autrement dit les bulletins de note obtenus de la Seconde à la Terminale mais aussi la progression de l'élève et les différentes appréciations de ses enseignants dans le secondaire. Enfin chaque candidat sera également noté sur sa "performance au baccalauréat", ses notes obtenues en somme.

Un oral à distance

Une fois cette étape passée, les candidats admissibles devront participer à un entretien oral en visioconférence d'une trentaine de minutes au cours duquel ils devront se présenter, commenter et analyser une image que le candidat aura choisi parmi deux au choix et enfin échanger avec le jury pour démontrer leur motivation.

"Nous avons aussi une ambition d'ouverture sociale très affirmée", soutient Frédéric Mion qui souhaite par la même occasion porter le taux d'étudiants boursiers de "25 à 30%" dans l'institut et faire venir davantage de candidats venus de lycées périurbains de l'éducation prioritaire et de lycées ruraux ou semi-ruraux.

Article original publié sur BFMTV.com