La science-fiction particulièrement à l’honneur des séries en 2024

L’offre de séries en streaming donne toujours le tournis. Et les productions commerciales décevantes ne manquent pas, y compris dans la science-fiction, déplore le New Scientist. Pourtant, “quand on prend un peu la peine de creuser, on découvre toujours des trésors”, affirme le magazine scientifique britannique.

Retour en 5 titres sur une année 2024 marquée par des œuvres réussies, tournant autour de la claustrophobie et de vastes et complexes idées.

Constellation, dans l’espace personne ne vous entendra criser

L’espace est très inhospitalier mais rentrer sur Terre n’est pas forcément un soulagement, semble affirmer Constellation. La série Apple TV+, sortie le 21 février, n’est pas citée par le New Scientist. Mais elle a convaincu The New York Times.

Noomi Rapace tient le rôle principal de l’astronaute Jo dans “Constellation”.. Photo Apple TV+
Noomi Rapace tient le rôle principal de l’astronaute Jo dans “Constellation”.. Photo Apple TV+

“L’actrice suédoise Noomi Rapace incarne à l’écran Jo Ericsson, une astronaute dont le séjour à bord de l’ISS, la Station spatiale internationale, prend une tournure tragique et mystérieuse. Jo doit déployer des trésors d’ingéniosité (ce dont elle ne manque pas) pour surmonter d’énormes obstacles à son retour sur Terre, puis pour comprendre, une fois rentrée, pourquoi elle ne s’y sent plus à sa place”, résume le quotidien américain.

Suivante (Eve Ridley) et Sophon (Sea Shimooka) devant les phénomènes lumineux venus d’un autre monde dans “Le Problème à 3 corps”.. PHOTO NETFLIX
Suivante (Eve Ridley) et Sophon (Sea Shimooka) devant les phénomènes lumineux venus d’un autre monde dans “Le Problème à 3 corps”.. PHOTO NETFLIX

Le Problème à 3 corps, adapter sans simplifier

L’adaptation des romans complexes de Liu Cixin s’annonçait délicate. Mais Netflix a tenu son pari, estime le New Scientist, avec Le Problème à 3 corps, diffusé le 21 mars. “Cette série, qui aborde de nombreux sujets – de la Révolution culturelle en Chine aux défis philosophiques posés par le changement climatique –, a le mérite de ne pas traiter le téléspectateur avec condescendance.”

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“Par une nuit sans nuages, les étoiles se mettent à briller plus fort, puis à s’allumer et à s’éteindre comme si un gamin s’amusait avec un interrupteur, pour transmettre des séries de chiffres.” The New Yorker relève ainsi des images marquantes, instillant un certain malaise à l’idée que des forces inconnues de l’humanité viendraient communiquer avec nous depuis l’espace – avec des intentions tout sauf claires.

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