Scandale. La vaccination secrète du gouvernement péruvien ouvre une nouvelle crise

Des membres du gouvernement péruvien et leurs entourages ont bénéficié secrètement de vaccins contre le Covid-19 dès le mois d’octobre de l’année dernière. L’ancien président et sa femme sont mis en cause, ainsi que deux ministres, qui ont démissionné. Ces révélations agitent le monde politique en pleine campagne pour les élections générales.

À quelques semaines des élections générales précipitées par une crise gouvernementale à rebondissements, un nouveau scandale déstabilise les institutions péruviennes, déjà secouées par des affaires de corruption. Une vive polémique a éclaté mi-février à la suite des révélations concernant la vaccination “de complaisance” contre le Covid-19 de hauts responsables du gouvernement et de leur entourage, dès octobre dernier.

Le président de l’époque, Martín Vizcarra, sa femme, et un certain nombre de membres des ministères de la Santé et des Affaires étrangères ont bénéficié secrètement de “doses supplémentaires fournies par le laboratoire chinois, qui ont été administrées en dehors des essais cliniques”, raconte La República. Au total, près de 2 000 doses du vaccin chinois élaboré par Sinopharm ont été réparties en dehors de toute procédure légale.

L’affaire a provoqué la démission de plusieurs responsables politiques et sape un peu plus la confiance de la population en ses représentants.

Une enquête ouverte

L’ancien président Martín Vizcarra, démis de ses fonctions en novembre dernier, s’est d’abord défendu en assurant qu’il avait reçu le vaccin en tant que cobaye volontaire. Des propos démentis

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