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Scandale. Les règles sanitaires au Royaume-Uni, c’est “faites ce que je dis, pas ce que je fais”

Boris Johnson a annoncé, le mercredi 8 décembre, la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du variant Omicron, en plein scandale lié à l’organisation d’une soirée à Downing Street pendant le confinement de décembre 2020. Ce tabloïd proche du parti conservateur au pouvoir voit rouge.

Boris Johnson grimé en Grinch, le “grincheux qui voulait gâcher Noël”. Il fallait un cocktail explosif pour inciter le tabloïd conservateur The Sun à se retourner contre le Premier ministre, issu du même bord politique. Un mélange de scandale et de nouvelles restrictions sanitaires, annoncées le mercredi 8 décembre pour l’Angleterre.

“Faites ce que je dis, pas ce que je fais”, fulmine le journal londonien en référence au “partygate”, nom donné aux révélations récentes sur la tenue d’une fête de Noël à Downing Street, en plein confinement de décembre 2020. Le Premier ministre avait passé la semaine précédente à nier que les règles anti-Covid n’aient pas été respectées, explique The Sun. Cette stratégie a fait pschitt quand on a découvert, le mardi 7 décembre, une vidéo où l’on voit sa porte-parole de l’époque, Allegra Stratton, mener une fausse séance de questions-réponses face à la presse avec d’autres conseillers, au cours de laquelle ils riaient à propos de la fête et se demandaient comment étouffer l’affaire.” Si la conseillère a démissionné, en larmes, mercredi, l’affaire continue de secouer le pays.

Dans ce contexte, l’invocation du “plan B” concocté par le gouvernement dans la lutte contre l’épidémie de Covid (et du variant Omicron en particulier) passe mal. “Les cyniques vont certainement y voir une manœuvre de diversion, souligne le tabloïd. C’est sans doute injuste – mais le fait même qu’on puisse évoquer

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