Scandale pédophile au Japon : le remplaçant du parrain des boys-band lui aussi accusé d’abus sexuels

Aussitôt nommé, déjà critiqué. Noriyuki Higashiyama, qui a pris la tête de l’agence de boys-band Johnny and Associates jeudi 7 septembre a été questionné lors d’une conférence de presse sur les accusations d’agressions sexuelles le visant. Une interrogation qui n’est pas due au hasard puisqu’il remplace Julie Fujishima, la nièce du fondateur de l’entreprise, Johnny Kitagawa lui-même accusé d’une centaine de viols ou agressions sexuelles sur de jeunes garçons. Ce dernier est mort à 87 ans en 2019 sans jamais être inquiété par la justice.

C’est un documentaire réalisé par la BBC qui a fait éclater le scandale jusque-là étouffé au Japon. Le reportage a révélé la pression psychologique exercée sur les jeunes artistes qui rêvaient de débuter et ne pouvaient dénoncer les agissements de celui qui fut durant des décennies l’homme le plus puissant de la pop japonaise.

Une enquête indépendante a révélé que l’agence aurait délibérément caché les abus, raison pour laquelle Julie Fujishima a annoncé sa démission jeudi. Celle-ci a reconnu les agissements de son oncle et présenté ses excuses.

L’une des premières recrues de l’agence

Mais c’est donc à présent Noriyuki Higashiyama qui est au cœur des interrogations. L’homme qui sera en charge de diriger les efforts de l’agence pour indemniser les victimes et demander réparation, aurait lui aussi abusé de jeunes garçons, rapporte BBC News. C’est dans un livre qu’il a été accusé d’avoir « touché des mineurs et montré ses parties intimes, ...


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