Publicité

Scandale. Interrogations au Sénégal alors que l’un des principaux opposants est accusé de viols

Ousmane Sonko, l’un des principaux opposants au président Macky Sall, ne s’est pas présenté devant la commission chargée d’examiner son immunité parlementaire le lundi 22 février. Accusé de viols et de menaces de mort, son absence est un signe de sa culpabilité, selon ses détracteurs. Mais l’homme se dit victime d’un complot politique.

Hier, il prétendait à la magistrature suprême et était adulé par la jeunesse sénégalaise. Aujourd’hui, il fait la une de tous les journaux sénégalais pour un scandale sexuel.

Sonko déchire la convocation de l’assemblée”, titrait Sud Quotidien en une, alors qu’Ousmane Sonko devait se rendre devant la commission parlementaire ouverte le 22 février pour examiner son immunité parlementaire. Le député et président du parti d’opposition Pastef les Patriotes est accusé par une employée d’un salon de beauté de Dakar de viols et de menaces de mort. Ses détracteurs voient en cette absence un aveu de culpabilité. Mais ses partisans invoquent un refus de se soumettre à une manœuvre politico-judiciaire.

À lire aussi: Sénégal. Sonko, l’inspecteur courage

Depuis le début de cette affaire, Ousmane Sonko a préféré le silence, mais ses partisans crient pour lui au complot. Tout cela est orchestré pour ruiner le projet de Sonko d’être président en 2024, estiment-ils. Il faut dire que l’homme, arrivé en troisième position lors de la dernière élection présidentielle, en 2019, était soudain apparu comme un adversaire de taille face à Macky Sall. Outre sa popularité, il est devenu un opposant embarrassant.

Inspecteur des impôts de formation, Ousmane Sonko a fait de la transparence en politique son cheval de bataille. En 2016, il a commencé à déranger en accusant plusieurs personnalités politiques de bénéficier d’avantages fiscaux. La famille proche de Macky Sall n’a pas été épargnée. Son frère, Alliou Sall, est directement visé pour “avoir profité

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :