Scandale en Corée : des deepfakes pornographiques de femmes et de mineures s'échangent sur Telegram

Des collégiennes, des étudiantes, en passant par des enseignantes et même des militaires… Le journal sud-coréen « Hankyoreh » et l’agence de presse Yonhap ont révélé, lundi 26 août, l’existence de plusieurs centaines de salons de discussion Telegram dans lesquels des individus s’échangeaient des deepfakes à caractère sexuel, soit des montages photos ou vidéos de personnes nues.

Concrètement, les médias sud-coréens expliquent que des « geeks » prennent des photos de femmes et de fillettes mineures sur les réseaux sociaux (principalement sur Instagram) et, à l’aide de l’intelligence artificielle, les dénudent ou les mettent en scène dans un contexte sexuel. Ces photos truquées s’échangent ensuite dans différents salons, classés par thématiques, qui peuvent compter jusqu’à plus de 200 000 personnes.

Les noms de ces salons correspondraient souvent à des noms d’établissement scolaire — selon « The Chosen Daily », on recensait déjà 477 écoles primaires, collèges et lycées à travers le pays touchés par ce phénomène de deepfake, lundi 26 août à 18 heures. Mais il existerait également des discussions dédiées aux femmes militaires. Ces dernières seraient alimentées par leurs collègues, qui se serviraient de photos officielles des soldates pour leurs trucages.

De nombreux domaines ciblés

L’un des salons dédiés aux militaires nues est actif depuis le 8 août et compte plus de 850 personnes. Le message épinglé de la chaîne rabaisse les femmes soldats, les qualifiant de « missiles »,...


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