300 000 personnes pour 2 minutes à l'écran : cette scène absolument incroyable est entrée au livre Guinness des records

Goldcrest Films
Goldcrest Films

Pour Richard Attenborough, l'aventure de Gandhi a commencé en décembre 1962, lorsqu'il reçut un appel de Motilal Kothari. Membre de la Haute Commission Indienne à Londres, Kothari avait pris la ferme résolution de trouver un producteur qui puisse faire un grand film basé sur la vie du très aimé leader spirituel et politique, Mohandas K. Gandhi.

Après avoir lu seulement 48 pages de la biographie du Mahatma ("belle âme" en indien), Richard Attenborough décida que non seulement il produirait le projet -il venait de créer une structure indépendante avec quelques amis de la communauté cinématographique britannique dans cet objectif- mais qu'il allait aussi le réaliser.

Il aura pourtant fallu 20 ans au cinéaste pour pouvoir donner vie à cette extraordinaire fresque historique, récompensée par neuf Oscars, dont un décerné à un fabuleux Ben Kingsley, grande figure du théâtre britannique, qui accepta de jouer le rôle-titre après avoir passé 37 ans sur les planches.

Si Gandhi est entré dans l'Histoire, ce n'est pas seulement pour sa moisson d'Oscars largement méritée. Mais aussi grâce à une scène absolument incroyable, qui ouvre d'ailleurs le film d'Attenborough : les funérailles de Gandhi. Une scène tournée à Rajpath, à Delhi.

La revoici...

En fait, cette scène, d'une durée de 2 min à peine, est même entrée au livre Guinness des records. La production recruta en effet 100.000 figurants. Mais ce n'était pas encore assez.

Après avoir passé des annonces à la radio, dans la rue grâce à des hauts-parleurs, dans les journaux et même à la télévision, ce sont 200.000 personnes de plus qui sont venues grossir les rangs de la scène des funérailles nationales offertes à Gandhi.

La scène, montrant 300.000 personnes donc, fut tournée par onze caméras en une matinée, le 31 janvier 1981, correspondant au 33e anniversaire de la date officielle des funérailles de Gandhi.

Autant dire qu'on n'est pas près de revoir une telle séquence tournée en "dur", là où, désormais, ce sont les CGI qui ont massivement pris le relais...

Lire la suite sur AlloCiné